Un pas de plus vers le numérique. Alors que les élèves vont reprendre le chemin des classes lundi 4 septembre, certains vont voir leur quotidien quelque peu modifié. Dans la région Grand Est, 50 des 355 lycées vont en effet expérimenter une nouvelle forme d'apprentissage, tourné vers l'avenir avec le tout numérique. Exit les nombreux manuels scolaires, place aux ordinateurs et autres tablettes.
Au total, pas moins de 31.000 élèves et 4.000 professeurs sont concernés dès septembre alors que ce "plan lycées 4.0" doit être étendu à l'ensemble de la région Grand Est d'ici quatre ans.
Mais pour cette première vague d'expérimentation, Philippe Richert, président de la région, a ainsi annoncé débloquer la somme de 4 millions d'euros pour pouvoir mettre en place le tout numérique dans les établissements pilotes. Une somme qui permettra ainsi de fournir aux élèves et aux enseignants concernés des logiciels spécifiques.
La fin des manuels papiers est bien une réalité. Les livres vont peu à peu laisser place au numérique et à des logiciels accessibles au sein des établissements scolaires mais aussi et surtout à la maison. Une manière de proposer aux lycéens des conditions de travail en adéquation avec leur génération et surtout avec des avantages certains comme l'accès à des contenus dynamiques, la flexibilité des outils web ou encore la diminution du poids des cartables.
"Les jeunes sont l’avenir de notre Région. C’est pourquoi nous avons à cœur de mettre leur éducation et leur formation au centre de toutes nos politiques publiques. Et à l’heure du 4.0, il est nécessaire que nous, collectivités, apportions à nos élèves les moyens d’étudier en utilisant les innovations numériques de notre époque", déclarait alors Philippe Richert en mars dernier.
Une offre numérique globale qui permettrait ainsi de mettre en oeuvre la différenciation pédagogique et surtout de lutter contre le décrochage scolaire grâce aux collaborations entre professeurs et élèves mais aussi entre professeurs et parents. "L’utilisation d’un espace numérique de travail est un élément fédérateur du projet. Par sa simplicité et par la sécurité qu’il garantit, cet espace permet de faciliter les collaborations, gages d’une meilleure implication de tous et d’une plus grande réussite", écrivait la région dans un communiqué.
Si cette avancée est saluée d'une manière générale, elle pose malgré tout question. D'un point de vue pédagogique tout d'abord mais aussi et surtout d'un point de vue financier. Et malgré le déploiement de quelques aides, certains craignent de voir les familles les plus pauvres laissées sur le carreau.
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