Se dirige-t-on vers un "renaultgate" après le "volkswagate" ? La marque française est suspecté d'avoir modifié les performances de ses moteurs afin qu’ils respectent les normes antipollution, et ce depuis des années. Un rapport de Bercy, que RTL a pu consulter, qui pourrait coûter cher au constructeur automobile alors qu'une enquête a été ouverte en janvier dernier par le Parquet de Paris.
S'il y a de forts soupçons, il n'y a cependant pas encore de preuves avérées. Carlos Ghosn a toujours démenti avoir eu recours à un tel logiciel, qui permet de "truquer" les véritables niveaux de pollution de moteurs diesel. Néanmoins dans son rapport de 39 pages, la répression des fraudes pointe du doigt des écarts importants entre les tests en laboratoire et sur route. Deux sont particulièrement visés par ces nouvelles accusations : le Renault Captur et la Clio IV.... Avec un dépassement des normes jusqu'à 377 %.
De tels résultats qui ont fait naître des soupçons chez les enquêteurs sur l'installation d'un dispositif frauduleux. Jusqu'à présent, Renault a toujours évoqué un choix technologique, qui pour des raisons de coûts, n'a pas été performant. Depuis juillet dernier, le constructeur a par ailleurs commencé à modifier son système alors que 900.000 véhicules sont pointés du doigt. Un chiffre loin du scandale de Volkswagen qui concernait 11 millions de véhicules.
Enfin si Renault prend l'affaire très au sérieux, le groupe demeure confiant et aucune provision n'a été faite pour faire face aux éventuelles conséquences financières de l'affaire. Car, si la triche est avérée ils risquent tout de même une amende de 3,5 milliards d'euros.
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