Réforme du collège : faut-il donner plus d'autonomie aux établissements scolaires ?
REPLAY - Philippe Tournier, secrétaire général du 1er syndicat des chefs d'établissements scolaires, et Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du SNES-FSU, ont commenté le plan de réforme du collège dévoilé par Najat Vallaud-Belkacem.
Najat Vallaud-Belkacem a présenté ce mercredi en Conseil des ministres le plan de réforme du collège qui devrait entrer en vigueur en septembre 2016.
La réforme proposée par la ministre de l’Éducation nationale prévoit l'enseignement d'une deuxième langue étrangère à partir de la classe de cinquième et l'accompagnement personnalisé des enseignements interdisciplinaires. L'application de son projet permet également aux collèges de définir 20% de leur emploi du temps. Mais est-il vraiment nécessaire de donner plus d'autonomie aux établissements secondaires ?
Selon Philippe Tournier, secrétaire général du 1er syndicat des chefs d'établissements scolaires, le fait de laisser les conseils d'administration des collèges aménager 20% de leur emploi du temps leur offre une certaine marge de liberté.
Il est évident que dès l'instant où les établissements doivent répondre à des contextes différents, il faut qu'ils aient une marge de liberté.
Philippe Tournier, secrétaire général du 1er syndicat des chefs d'établissements scolaires
Pour Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du SNES-FSU, le terme "autonomie des collèges" n'est pas très approprié. Elle estime toutefois que le plan de réforme prévoit plus de liberté aux personnels de ces établissements scolaires.
L'autonomie est un mot un peu biaisé.
Frédérique Rolet, co-secrétaire générale du SNES-FSU
