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Réforme des retraites : le nouveau prix Nobel d'Économie, Philippe Aghion, plaide pour "arrêter l'horloge" jusqu'à la présidentielle

Philippe Aghion, nouveau prix Nobel d'Économie, a appelé à stopper la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle en 2027. Il s'est par ailleurs dit opposé à la taxe Zucman.

Le prix Nobel d'Économie Philippe Aghion

Crédit : JOEL SAGET / AFP

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"Je pense qu'il faut arrêter l'horloge maintenant jusqu'aux élections présidentielles. C'est-à-dire qu'on est à 62 ans et 9 mois, on stoppe à 62 ans et 9 mois jusqu'aux élections présidentielles", a lancé le nouveau prix Nobel d'Économie, Philippe Aghion, sur le plateau du JT de France 2, lundi 13 octobre, à propos de la réforme des retraites.

Selon le Français, "c'est la façon de calmer les choses" et que "ça ne coûte pas très cher de stopper", alors que le projet de budget 2026 sera présenté en Conseil des ministres par Sébastien Lecornu, ce mardi 14 octobre. Le Premier ministre a ouvert la porte à un débat sur la suspension de la réforme des retraites, réclamée par le PS.

Pour autant, comme le précise Philippe Aghion, "ça ne veut pas dire que la réforme est supprimée". Il a d'ailleurs rappelé avoir "toujours été pour un 63 ans plus revoyure". "Ça veut dire que si rien ne se passe, ça reprend en 2027", a-t-il précisé.

Par ailleurs, le prix Nobel d'Économie a rappelé son désaccord avec la taxe Zucman : "Je pense qu'il faut qu'il y ait un effort des hauts patrimoines, mais je ne veux pas toucher l'outil productif et je ne veux pas toucher ceux qui cherchent à innover". Il a néanmoins plaidé pour "taper" sur les "abus des holdings familiales".

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