Il y a un an jour pour jour, le 11 octobre 2016, 21 grandes sociétés appelaient à faire mieux respecter le Code de la route par leurs employés, lorsqu'ils conduisent un véhicule de l'entreprise. Mais ces grands groupes, qui représentent 1,1 million de travailleurs, ne faisaient que devancer la loi. Depuis le 1er janvier, les entreprises ont l'obligation de dénoncer leurs salariés flashés.
"Cet appel a bien marché", estime Emmanuel Barbe, délégué interministériel à la Sécurité routière, invité de RTL. À ce jour, 701 entreprises l'ont
signé. Parmi elles, des grands groupes, mais aussi des PME. Si le délégué
interministériel reconnaît qu'il "reste encore du travail", il est
plutôt optimiste quant aux résultats déjà obtenus.
"Dans les entreprises qui ont mis en
place ce système, on constate une baisse drastique des flashs, parce que l'on
devient plus responsable", observe-t-il, avant d'ajouter que des
statistiques précises seront publiées en janvier. Pour Emmanuel Barbe, "si le salarié roule vite, c'est avant tout dangereux pour lui, et il
n'est pas seul sur la route".
Une problématique que les entreprises doivent
prendre en compte, notamment concernant les temps de déplacement. "Il faut
qu'il y ait une prise de conscience de la part des employeurs qui ne peuvent pas jouer
avec la peau de leurs salariés", conclut-il.
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