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Raccompagner des clandestins aux frontières "n'est pas la priorité des priorités"

INVITÉ RTL - Benoît Barret, secrétaire national adjoint du syndicat de police Alliance, explique pourquoi les expulsions de clandestins ont baissé de 20%.

Benoît Barret dans le studio de RTL le 2 septembre 2016

Raccompagner des clandestins aux frontières "n'est pas la priorité des priorités"

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Raccompagner des clandestins aux frontières "n'est pas la priorité des priorités"

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Vincent Parizot & Christelle Rebière

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Les expulsions de clandestins ont chuté de près de 20% en l'espace de six mois, d'après les informations du Figaro. Le quotidien révèle ce vendredi 2 septembre que depuis janvier, 2.000 personnes de moins ont été reconduites à la frontière par rapport à l'année dernière à la même époque.

Pour Benoît Barret, secrétaire national adjoint du syndicat de police Alliance, cette baisse est due à plusieurs facteurs. Le premier d'entre eux est lié à la priorisation des missions. "Tout le monde sait pertinemment que nous sommes en plein état d'urgence, donc à partir d'un moment, les missions doivent être priorisées", et raccompagner des migrants à la frontière, "ce n'est pas la priorité des priorités (...) La priorité absolue c'est la lutte contre le terrorisme." Difficile donc de débaucher des agents déjà mobilisés sur d'autres missions pour raccompagner un clandestin à la frontière. D'autant que chaque procédure nécessite la présence de deux à trois policiers alors que les effectifs sont limités.

Des délais plus longs à cause des recours

Autre raison pour expliquer ce phénomène : la multiplication des recours. "Lorsque les recours sont plus, nombreux, ça allonge la durée de reconduite à la frontière", résume le représentant syndical. "L'année dernière les délais étaient les mêmes, sauf qu'il y avait moins de recours." Sans compter que les décisions peuvent aussi être cassées."

En attendant que les procédures aboutissent, les personnes qui n'ont pas été renvoyées sont dans différents CRA, les centres de rétention administratifs, dans toute la France. Le CRA de Coquelles est totalement complet, donc à chaque fois les collègues retransfèrent les migrants vers d'autres CRA et ça prend, de nouveau, des effectifs supplémentaires."

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Voilà pourquoi Benoît Barret réclame de nouveaux moyens humains : "Sur Calais, outre les annonces du ministre sur les 200 effectifs qui doivent arriver, nous on dit qu'au service général - on ne parle pas que de la Police aux frontières - il faut au minimum une arrivée de 30 à 40 personnes pour pouvoir soulager véritablement les fonctionnaires de police."

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