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Prostitution : il y 70 ans, la loi Marthe Richard a fermé les maisons closes

REPLAY - Cette loi du 13 avril 1946 avait pour objectif de tuer l'industrie de la débauche. Une décision qui a profondément perturbé les habitudes des Français.

Le film "L'Apollonide : souvenirs de la maison close", réalisé par Bertrand Bonello en 2011
Le film "L'Apollonide : souvenirs de la maison close", réalisé par Bertrand Bonello en 2011
Crédit : Capture d'écran / YouTube
Prostitution : il y 70 ans, la loi Marthe Richard a fermé les maisons closes
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Jean-Alphonse Richard

C'était il y a 70 ans, jour pour jour, la fermeture des maisons closes en France. Le 13 avril 1946, la loi Marthe Richard impose la fermeture des bordels dans tout le pays. Elle veut lutter contre l'industrie de la prostitution qui entraîne, selon elle, la débauche. Une décision qui a profondément perturbé les habitudes des Français. Cet anniversaire vient d'ailleurs peu de temps après la promulgation du texte, punissant désormais les clients des prostituées

Cette date allait tout changer. À la fin de la guerre, la France compte encore 1.400 maisons, que l'on appelle pudiquement "les claques" et "les bordels". Paris en héberge 195 : "Aux Belles Poules", "Le Sphinx", le "One Two Two". Avec sa loi, Marthe Richard forcée à la prostitution dans sa jeunesse avant de mener une vie bourgeoise et d'être conseillère municipale de Paris, ne veut pas punir les filles de joie mais tuer l'industrie de la débauche

C'étaient des maisons magnifiques. On s'y serait plus là-dedans

Une témoin

"Il y avait des maisons qui étaient très bien, comme le "One Two Two, le "Chabanais", raconte une dame dont les souvenirs ne sont pas si lointains. "C'étaient des maisons magnifiques. On s'y serait plu là-dedans", ajoute-t-elle. Malheureusement, ces lieux de fête et de plaisir ont rapidement été diabolisés avec des maisons, "ce qu'ils appelaient des maisons d'abattage"

Un qualificatif suffisant pour convaincre de l’esclavage de la femme. "Ils ne pouvaient pas continuer". 70 ans après avoir fermé les établissements de plaisir, Marthe Richard garde toujours le surnom dont l'avaient affublé les chansonniers, à la mort de son mari : la veuve qui clôt.

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