Gard : trois réseaux de prostitution ont été démantelés

L'office central pour la répression des êtres humains a réussi à interpeller les responsables de ces réseaux. Deux d'entre eux donnaient leurs ordres depuis des prisons de la région.

Les prostitués se réfugient de plus en plus sur internet.

Crédit : SERGE POUZET/SIPA

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C'est un véritable coup de filet qui a été réalisé par les agents de l'office central pour la répression des êtres humains (OCRTEH) mardi dernier. Ils ont interpellé dix hommes et deux femmes soupçonnés d'être à la tête de réseaux de prostitution dans le sud de la France. Les jeunes femmes qu'ils exploitaient vendaient leurs charmes sur les routes départementales de la région de Nîmes jusqu'à Avignon dans le Vaucluse.

"Suite à une enquête de 15 mois, trois réseaux ont été identifiés, qui opéraient avec quelques prostituées françaises, mais surtout des prostituées roumaines et bulgares", a expliqué Jean-Marc Droguet vendredi 11 mars. Une trentaine de jeunes filles ont été identifiées et ont expliqué qu'elles étaient traitées avec "une extrême violence, des menaces avec armes et des coups et blessures", a ajouté le patron de l'OCRTEH.

Deux têtes de réseaux opéraient depuis la prison

Si les policiers ont interpellé douze personnes, deux de ces réseaux étaient gérés par deux Bulgares déjà incarcérés à Nîmes et Béziers et en attente de jugements pour des faits similaires. Ils transmettaient les instructions à leurs lieutenants originaires de la région depuis leurs lieux de détention.

Les responsables de ces trois réseaux de prostitution se retrouvaient et se coordonnaient ensuite depuis un hôtel nîmois où étaient logées les prostituées. "Ils se réunissaient pour organiser, entre autres, leur hégémonie sur leur territoire", a précisé Jean-Marc Droguet. L'OCRTEH a ajouté que des interpellations avaient également eu lieu simultanément en Roumanie et en Bulgarie.

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