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Prix du porc : Stéphane Le Foll "refuse de traiter avec sérieux les sujets de la compétitivité", selon Michel Bloc'h

REPLAY / INVITÉ RTL - Après l'annulation de la cotation jeudi 13 août, le vice-président du comité régional porcin espère toujours être reçu à Matignon.

Michel Bloc'h, le 13 août 2015
Michel Bloc'h, le 13 août 2015
Prix du porc : Stéphane Le Foll "refuse de traiter avec sérieux les sujets de la compétitivité", selon Michel Bloc'h
00:07:44
Jérôme Florin & Claire Gaveau

Les producteurs de porc bretons ont réclamé en urgence un rendez-vous à Matignon. Un appel qui n'a semble-t-il pas été entendu par Manuel Valls. "Les problèmes aujourd'hui qui se posent sont des problèmes qui touchent, dans bien des domaines, d'autres secteurs que le secteur porcin comme la compétitivité des entreprises", a expliqué Michel Bloc'h, vice-président du comité régional porcin qui ne souhaite pas rencontrer avec Stéphane Le Foll. Selon lui, le ministre de l'Agriculture "refuse de traiter avec sérieux les sujets de la compétitivité". 

Alors que la cotation n'a pas eu lieu jeudi 13 août, les producteurs bretons espèrent un dénouement ce vendredi. "Nous sommes à un prix français à 1,4. Le ministre a donné un coup de main pour mettre en place ce prix mais celui-ci ne peut pas tenir à l'international", a regretté Michel Bloc'h qui pointe du doigt les différences entre l'Allemagne et l'Espagne notamment. "Nous sommes confrontés à deux grands bassins de production, qui font le double de la France. Ils profitent à fond du dumping social", a-t-il déclaré. 

Tant que l'Europe ne s'en charge pas, l'État français doit s'en charger

Michel Bloc'h

La solution doit passer par la baisse des charges sociales. "Il faut que l'État français comble ce déficit de compétitivité. Il faut absolument que les charges sociales qui pèsent sur les salariés de l'agroalimentaire soient diminuées (...) Tant que l'Europe ne s'en charge pas, l'État doit s'en charger", a-t-il réclamé alors que les coûts sociaux sont d'un rapport de 1 à 3 entre la France et ses deux voisins européens

Mais après l'annulation du marché de Plérin, la tenue de la cotation est une priorité pour les agriculteurs bretons. "C'est l'ensemble du secteur porcin qui est en danger aujourd'hui (...) Il faut que cet outil redémarre dans des conditions normales le plus rapidement possible car nous n'avons pas la capacité de garder les animaux", a-t-il conclu alors que les deux géants du secteur, Bigard et la Cooperl, continuaient de boycotter le marché

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