Arnaud Montebourg dépose officiellement aujourd'hui sa candidature à la primaire de la gauche organisée par le PS, dès l'ouverture pour 15 jours de la période de remise des parrainages requis.
Les postulants socialistes auront donc jusqu'au 15 décembre pour prouver qu'ils ont reçu le soutien de 15 membres du Conseil national du PS, ou de 19 parlementaires, ou de 66 conseillers régionaux ou départementaux représentant au moins 4 régions et 10 départements, ou 10 maires de villes de plus de 10.000 habitants.
Symboliquement, Arnaud Montebourg donnera corps dès ce matin à sa candidature, appuyée par un discours dans le VIIe arrondissement de Paris.
Selon Christian Paul, le chef de file des députés frondeurs et proche d'Arnaud Montebourg, l'ancien ministre de l'Economie, a déjà enregistré le soutien de "25 parlementaires".
Autre candidat déclaré, Benoît Hamon avait annoncé il y a deux semaines avoir réuni les 19 parlementaires nécessaires, avant d'obtenir aussi le ralliement de Laurence Dumont, vice-présidente de l'Assemblée nationale, la semaine dernière.
La sénatrice de Paris Marie-Noëlle Lienemann assure aussi avoir ses "signatures". Elle sera "a priori" candidate, même si elle continue à "lancer un appel à des convergences pour l'aile gauche" du PS.
L'ancien inspecteur du travail Gérard Filoche, de son côté, se "bagarre" pour réunir les parrainages: "j'ai pour l'instant 1 parlementaire, 3 maires, 35 conseillers régionaux ou départementaux, 10 membres du Conseil national", égrène-t-il.
Au moins deux autres membres du Conseil national du PS, Fabien Verdier et Louis-Mohamed Seye, vont tenter aussi leur chance.
Hors du PS, le député François de Rugy, président du Parti écologiste, et Jean-Luc Bennahmias, président du Front démocrate et co-président de l'Union des Démocrates et Ecologistes (UDE), participeront à ces "primaires citoyennes".
Pierre Larrouturou, investi par les militants de Nouvelle Donne, pourrait déclarer sa candidature jeudi. Mais la principale incertitude tourne encore et toujours autour d'une éventuelle déclaration de François Hollande et Manuel Valls.
Les candidatures seront examinées et validées officiellement le 17 décembre par la "Haute autorité des primaires citoyennes".
François Bayrou dira "d'ici à fin janvier, début février", s'il est candidat à l'élection présidentielle de 2017, le programme de François Fillon, "sur des points essentiels", ne correspondant pas à ses yeux "aux nécessités de la France".
"Cette décision lourde ne peut être prise qu'au terme d'un processus, d'une réflexion, d'un travail par étapes. C'est ce travail par étapes que je lance", a déclaré François Bayrou.
"Je vais construire avec ceux qui travailleront avec moi un projet qui réponde à ce que nous sentons des attentes nécessaires du pays". Avec, pour une éventuelle candidature à l'Elysée, une "décision d'ici à fin janvier début février", a-t-il indiqué.
François Bayrou doit-il être candidat à l'élection présidentielle ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
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