Pourquoi la hausse des températures favorise la prolifération des rats ?

Tandis que la France s'apprête à affronter une vague de chaleur, une étude révèle que le réchauffement climatique favorise la prolifération des rats, posant de nombreux problèmes sanitaires et urbains.

Un rat (Image d'illustration)

Crédit : AFP

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Une vague de chaleur débarque en France. 28°C à Paris, 27°C à Lille ou encore 26°C à Lyon, des températures estivales, et inhabituelles, sont attendues ce 1er mai. Mais saviez-vous que ce réchauffement était favorable à la prolifération des rats ? C'est ce que révèle une étude publiée dans la revue Science Advances. Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs américains ont étudié le phénomène dans 16 villes des États-Unis, ainsi que les statistiques de Toronto, Tokyo et Amsterdam.

"Nous avons constaté que les villes qui ont connu une tendance croissante au réchauffement au cours des 50 dernières années environ ont également un nombre plus élevé de rats", a déclaré à CBS News Jonathan L. Richardson, professeur associé à l'Université de Richmond et auteur principal de l'étude. La hausse des températures permet notamment de prolonger la période de recherche de nourriture. Aussi, les femelles atteindraient la maturité sexuelle plus tôt, tomberaient enceintes et auraient des portées plus nombreuses, relève le média américain.

À noter que les villes à forte densité de population et à forte urbanisation entraînent aussi la prolifération des rats.

Quels impacts ?

Mais la présence de rats en nombre n'est pas sans conséquence et représente un véritable problème de santé publique. "Ils transmettent et transportent plus de 50 agents pathogènes et parasites zoonotiques qui peuvent rendre les gens malades", a indiqué Richardson.

Cette transmission peut se faire par l’urine, les excréments, la salive, les matériaux de nidification ou encore les parasites, rappelle BFMTV. Ces petits rongeurs peuvent aussi s'attaquer aux fils électriques, causant de graves dommages. Chaque année, 27 millions de dollars de dégâts sont estimés aux États-Unis, rapporte l'étude.

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