Pour son enquête, l'hebdomadaire Auto-Plus s'est penché sur deux cartes officielles. D'une part, celle des accidents dont 62.000 ont été répertoriés lors des dernières statistiques en 2012. De l'autre, celle des radars fixes. Et la comparaison des deux cartes fait apparaître une différence.
"Il y a 48% des radars fixes qui sont installés à l'endroit où se sont produits des accidents de la circulation mais 52% de ces radars fixes ont été installés dans des endroits où il n'y a pas eu d'accident depuis 2012", explique Laurent Chiapello d'Auto-Plus.
Par exemple, en Charente-Maritime, à Aytré, sur la nationale 137, un radar a été posé à un emplacement où aucun accident corporel n'a été répertorié pendant l'année 2012, selon Laurent Chiapello. "À quelques kilomètres de là, en revanche, trois accidents corporels ont été signalés sur un périmètre réduit, donc un véritable point noir de la sécurité routière, et là, pas de radar", ajoute-t-il.
Enfin, Auto-Plus fait ce constat : un radar placé dans une zone dangereuse rapporte beaucoup moins d'argent, car il flashe en moyenne 4.774 fois par an, contre 12.000 pour un radar installé sur une route où il n'y a pas vraiment de danger. Soit trois fois moins.
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