En juin 1992, les routes de France sont en partie bloquées. Les routiers grondent contre la réforme du permis en application d'une loi européenne, le permis va être découpé en six points, à partir du 1er juillet 92 et ça ne plaît pas à tout le monde.
Mais face aux blocages, pas question d’intervenir pour les autorités : il est bien difficile de déloger des camions de plusieurs tonnes. Les blocages seront verbalisés : moins 3 points sur le permis.
De son côté, RTL met en place un radio guidage et même un standard téléphonique spécial où on peut appeler pour s’informer de la circulation.
Le 1er juillet 1992, la réforme passe. Georges Sarre, le secrétaire d'État aux Transports, considéré comme le père du permis à points, persiste et signe.
A son tour, le 5 juillet, Jacques Chirac dénonce une réforme "mal conçue par les socialistes" sans concertation suffisante, lors du Grand Jury RTL. Mais le président du RPR s’adresse aussi aux routiers : "Mais cet appel au gouvernement je voudrais le faire aussi aux routiers. C'est ici je crois à RTL qu'on avait inventé le slogan 'les routiers sont sympas'. Je crois qu'il faut demander aux routiers d'être un peu sympas".
Finalement, le 1er décembre, le permis tel qu’on le connaît est mis en place avec ses douze points et non plus seulement six.
Mais déjà, le permis à points a porté ses fruits. En six mois, le nombre d’accidents sur la route a baissé : moins 13% à 14% de tués.
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