Comme elle l'avait annoncé, Anne Hildalgo a "vraiment poussé les murs". Alors qu'un millier de réfugiés doit arriver en France d'ici à vendredi, la maire de Paris assurait mercredi que la ville s'apprêtait à offrir " des centaines de places supplémentaires". Ce jeudi 10 septembre, elle a annoncé l'ouverture de sept nouveaux centres d'hébergement à Paris et dans les Hauts-de-Seine. Quatre-cent soixante nouveaux migrants pourront être logés et s'ajouter aux 1.450 déjà pris en charge depuis début juin.
"Paris va poursuivre son action volontariste, en soutenant la création
de sept nouveaux centres d'hébergement", a affirmé l'édile, au cours
d'une réunion à l'Hôtel de Ville avec des élus (dont le candidat PS à la région Île-de-France Claude Bartolone) et des représentants de l’État,
des services municipaux, des associations et du monde culturel.
Six de ces centres seront aménagés dans des bâtiments vacants appartenant à la Ville dans les IIIe, Xe, XIIIe, XVe, XIXe et XXe arrondissements. Un septième, réservé aux femmes isolées avec enfant, sera ouvert dans un pavillon appartenant à la Ville de Paris situé à Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine). Ce bâtiment, une ancienne crèche, sera dédié aux femmes isolées avec enfant, un public fragile qui nécessite d'être plus particulièrement protégé, a souligné la Ville. La mairie estime à environ 5% la proportion de femmes parmi les populations migrantes -qu'il s'agisse de demandeurs d'asile ou de personnes en transit.
Anne Hidalgo et la Fondation de France ont également lancé un "grand appel aux dons", en faveur des associations qui œuvrent auprès des réfugiés. Des points de collecte seront mis en place dans les mairies d'arrondissement volontaires. Enfin, la plateforme internet de participation citoyenne jemengage.paris sera mobilisée "pour faciliter la mise en relation des citoyens et des associations".
Deux des centres ouvriront dès vendredi, les autres dans les semaines qui viennent. Dans la liste figure le lycée Jean-Quarré, actuellement occupé par environ 300 migrants, selon la Ville. Le bâtiment devra être évacué et faire l'objet de travaux avant d'être mis à disposition des réfugiés. Selon une source proche de la mairie, le lycée Jean-Quarré est "actuellement la proie de problèmes de drogue et de prostitution".
D'autres migrants pourraient être rapidement évacués -et relogés, a promis la mairie de Paris : les quelque 400 qui campent sur le quai d'Austerlitz, parfois depuis un an, et la centaine qui squatte depuis quelques jours aux abords de la mairie du XVIIIe arrondissement. La Ville peut "aussi compter sur la mobilisation de l'AP-HP, qui consacrera une aile entière de l'hôpital La Rochefoucauld (XIVe) à l'accueil de 80 réfugiés", indique-t-elle dans un communiqué.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.