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Otages libérés : l'un des ex-détenus raconte des simulacres d'exécutions

Didier François, otage en Syrie durant 10 mois, est revenu sur ses conditions de détention et les "simulacres d'exécution" qu'il a subis.

Didier François sur le tarmac de l'aéroport de Villacoublay, le 20 avril 2014
Crédit : AFP / KENZO TRIBOUILLARD
La rédaction numérique de RTL & AFP
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De retour parmi ses collègues d'Europe 1, ce lundi 21 avril, le journaliste Didier François a raconté les "simulacres d'exécution" vécus en Syrie durant sa détention.

"J'ai eu des simulacres d'exécutions, pistolets posés sur la tempe, ou le front", a-t-il relaté sur les ondes d'Europe 1, radio qui l'emploie et pour laquelle il s'était rendu en Syrie il y a plus de 10 mois pour faire un reportage sur le recours aux armes chimiques.

Mais "les simulacres d'exécution ne m'ont jamais particulièrement stressé dans la mesure où on voyait trop que c'était de la pression", a ajouté le journaliste, âgé de 53 ans.

J'ai eu des simulacres d'exécutions, pistolets posés sur la tempe, ou le front.

Didier François

"S'ils avaient décidé de me couper la tête ou de me flinguer, c'est ritualisé. Il se trouve que, par ailleurs, j'ai la chance de connaître assez bien ce genre de choses. Les affaires d'otages, je les ai suivies très longtemps, et de très près, je connais relativement les procédures. Je voyais qu'on n'avait pas atteint la limite."

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Didier François est également revenu sur le quotidien, enfermé, une grande partie du temps avec les trois autres otages journalistes, dans des caves "avec des portes en fer, barreaux sur tous les interstices".

La pression est très, très, très forte.

Didier François

Les premiers jours ont été particulièrement éprouvants: "Ils vous mettent tout de suite dans l'ambiance. La pression est très, très, très forte. Quatre jours sans manger et sans boire. Au quatrième jour sans boire, on commence vraiment à être mal, menotté à un radiateur et des coups. C'est un peu pour casser les velléités de résistance".

Edouard Elias, 23 ans, le photographe qui avait été enlevé avec Didier François au nord d'Alep le 6 juin 2013, a raconté de son côté qu'il avait surtout pensé à sa famille lors de sa détention. "Ça aurait pu être pire. Il y a eu des hauts et des bas" mais "on peut marcher, on est en bonne santé. c'est l'essentiel", a-t-il déclaré, parlant des "risques du métier".

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