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L'accord de travail chez Smart : un chantage à l'emploi ?

REPLAY - Les salariés d'une usine Smart en Moselle devront travailler 39h payées 37 heures. Les syndicats dénoncent un "chantage à l'emploi".

"On refait le monde" - mercredi 16 décembre 2015 - l'intégralité
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On refait le monde avec :
- Christine Ockrent, journaliste
- Yvan Rioufol, éditorialiste au Figaro
- Roland Cayrol, politologue
- Joseph Macé-Scaron, directeur de la rédaction de Marianne

Plus de 90% des employés de l'usine Smart à Hambach en Moselle ont signé l'avenant au contrat de travail, les faisant passer à 39 heures payées 37 heures. Les syndicats qui étaient contre dénoncent un “chantage à l’emploi”. La direction de l'usine a précisé que les emplois seraient garantis jusqu'à fin 2020 sur le site, vu le très fort taux de retour. Pour la journaliste Christine Ockrent, cette mesure se justifie car “il faut sauver, créer de l’emploi et avoir des conditions qui sont compétitives sur le marché”.

Il ne s'agit pas de chantage, mais bien d'une prise d'otage

Joseph Macé-Scaron

Une position que partage en parti le politologue Roland Cayrol qui souligne tout de même "la résignation et la tristesse qui doivent régner dans l'entreprise". "On est obligé de signer sinon on se retrouve sans emploi (...) c'est un choix contraint et forcé". De son côté, l'éditorialiste Yvan Rioufol dénonce l'emploi du terme "chantage". "On voudrait faire passer les patrons pour des truands ne cherchant qu'à faire la peau de leurs salariés". "Je préfère parler de responsabilité plutôt que de chantage".

Pour lui, cette situation révèle surtout le désaveu des employés à l'égard des organisation syndicales qui refusaient un tel accord. Enfin pour le directeur de la rédaction de Marianne, Joseph Macé-Scaron, "il ne s'agit pas de chantage, mais bien d'une prise d'otage", mettant en avant le fait qu'il n'y a plus "de vrai projet entrepreneurial".

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