Nicolas Sarkozy a été mis en examen dans la nuit notamment pour corruption et trafic d'influence actifs, une mesure spectaculaire au moment où son retour politique est dans tous les esprits.
Avant de recevoir l'ancien président, les juges d'instruction avaient mis en examen dans la soirée son avocat historique, Me Thierry Herzog, et le haut magistrat Gilbert Azibert.
L'ex-président était arrivé peu avant 08H00 à la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre (DCPJ), dans la banlieue ouest de Paris, non loin de son ancien fief de Neuilly-sur-Seine.
Après environ 15 heures de garde à vue dans les locaux de l'office anti-corruption (Oclciff) - une première pour un ancien chef de l'Etat - il a été conduit au pôle financier du TGI de Paris pour y être présenté aux juges.
Celles-ci l'ont mis en examen pour recel de violation du secret professionnel, corruption et trafic d'influence actifs, a précisé le parquet dans un communiqué à l'AFP. Il n'est pas soumis à un contrôle judiciaire.
La corruption et le trafic d'influence sont des délits passibles de peines pouvant aller jusqu'à dix ans de prison.
Invités du débat de RTL Midi à 13h10 : Thierry Saussez,
ancien conseiller en communication de Nicolas Sarkozy et Thomas Guénolé, conseiller
politique indépendant et auteur de "Nicolas Sarkozy, chronique d'un retour
impossible ?" paru chez First en 2013.
Manuel Valls annonce un report partiel à 2016 de la mise en place du compte pénibilité, critiqué par le Medef, et une "simplification du Code du travail", dans une interview à paraître aujourd'hui dans Les Echos.
Le Medef menaçait de boycotter la conférence sociale des 7 et 8 juillet si ce compte pénibilité entrait comme prévu en vigueur au 1er janvier 2015. Le Premier ministre le satisfait en partie.
"L'année 2015 sera une année de montée en charge progressive. (...) L'objectif est d'aboutir à une généralisation en 2016, dans les meilleures conditions", explique le chef du gouvernement, qui juge en outre "incompréhensible" un éventuel boycott par le Medef.
Estimant qu'il y a "une focalisation" sur le sujet du compte pénibilité et ne voulant pas "qu'il cristallise les tensions", Manuel Valls annonce qu'il va "demander à François Rebsamen (Travail) et à Marisol Touraine (Santé) de reprendre les projets de décret pour aller plus loin dans la simplification et la sécurisation du dispositif".
"Je comprends évidemment l'inquiétude, l'angoisse, l'exaspération parfois, de beaucoup d'entrepreneurs, qui créent la richesse et l'emploi et dont les carnets de commandes sont insuffisants et incertains", dit Manuel Valls dans Les Echos.
Le gouvernement a-t-il raison de céder au patronat ? La rédaction de RTL vous invite à voter et
donner votre avis à la question du jour !
La mairie de Paris envisage de doubler le montant des PV qui passerait de 17 à 36 euros et d'augmenter d'au moins 50% le prix du stationnement, selon Le Parisien ce matin.
"La mairie de Paris réfléchit à une augmentation d'un moins 50% du tarif horaire du stationnement de rue qui rapporte, si l'on ajoute le stationnement résidentiel, pas moins de 65 millions d'euros par an à la Ville", annonce le quotidien.
"L'automobiliste paye entre 1,20 euro et 3,60 euros de l'heure pour se garer dans les rues", précise le journal.
A cette hausse s'ajouterait "l'augmentation du PV pour stationnement -la majorité parisienne envisage de le doubler, en le faisant passer de 17 à 36 euros- que la ville souhaite appliquer dès l'année 2016 lorsque le montant des amendes pourra être fixé commune par commune", poursuit Le Parisien.
Selon ce dernier, le motif invoqué: "rendre la contravention réellement dissuasive et inciter les automobilistes à s'acquitter de leur ticket de parking. Aujourd'hui, selon la mairie, seuls 15% des conducteurs passent prendre un ticket à l'horodateur."
Pour Pierre Chasseray, représentant de l'association 40 Millions d'automobilistes : "La réalité, c'est que l'Hôtel de Ville cherche à se faire de l'argent sur le dos des automobilistes", dénonce-t-il dans le journal.
Pour la mairie, écrit le Parisien, "il s'agit en effet de faire entrer de l'argent frais dans les caisses, le mois dernier, Anne Hidalgo a avoué qu'il lui manquait 400 millions d'euros pour boucler le budget de la ville."
Un conducteur de 89 ans a comparu devant
le tribunal correctionnel d’Épinal pour avoir tué un père
de famille de 49 ans lors d'un accident de voiture. Le jugement doit
être rendu en fin d'après-midi, mais une expertise médicale demandée par sa
défense conclut à "l'absence de discernement" du conducteur. En
toute logique le tribunal ne pourra pas faire grand chose d'autre que le
relaxer.
L'avocat de la victime est très inquiet de cette probable
décision qui pourrait relancer le débat sur
une surveillance des conducteurs âgés. Le prévenu dans
cette affaire est décrit comme sénile et ne se rappelant absolument pas pourquoi
il était au volant ce jour-là...
Nous attendons vos commentaires et vos avis. A vous de jouer !
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.