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À Nice, guerre des polices entre l'IGPN et la brigade des "stups"
Info RTL ENQUÊTE RTL - Dans une lettre adressée au directeur départemental de la sécurité publique, le patron de la brigade des "stups" dénonce le harcèlement du chef local de l'IGPN.
Une voiture de police (archive).
Crédit : PHILIPPE HUGUEN / AFP
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Les relations entre policiers peuvent parfois être tendues. Illustration à Nice où une guerre des polices se joue entre la brigade des stupéfiants et l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Dans une lettre de deux pages envoyée au directeur départemental de la sécurité publique, le patron de la brigade des stups ne mâche pas ses mots à l'encontre du chef local de l'IGPN.
Selon lui, le chef local de l'IGPN se livre à un véritable harcèlement sur ses collègues. "Les membres de la brigade ne supportent plus d'être traqués injustement par la seule hostilité d'un homme", écrit l'officier, qui assure que le "bœuf-carotte" en chef déshonore son propre service. À Nice, le conflit dure depuis plusieurs mois. L'IGPN a monté un dossier, auditionné des dealers et des détenus, dont certains ont révélé des méthodes limites des stups.
Le patron des stups dénonce une enquête douteuse et dangereuse, sans résultat judiciaire pour le moment. L'ambiance est en revanche clairement délétère. Y a-t-il des "ripoux" à Nice ou plutôt une police des polices qui fait du zèle ? À Paris, la hiérarchie de la sécurité publique, comme celle de l'IGPN, ont compris avec cette lettre que le problème était en tout cas devenu très urgent à traiter.
