Des maisons pour accoucher comme à la maison.
Mardi 29 décembre, le ministère de la Santé a donné son accord pour que neuf
maisons de naissance soient expérimentées en France, en 2016. Dans ces maisons, ni
médecins, ni péridurales : il n'y a aucune médicalisation. Le seul personnel
médical présent : des sages-femmes qui assurent le suivi et l'accouchement des
futures mamans. Un véritable soulagement pour celles qui veulent donner la vie le
plus naturellement possible.
L'association CALM (Comme à la maison)
a été retenue pour l'expérimentation. Avant la loi, CALM possédait déjà une
antenne ressemblant fortement à une maison de naissances. Sur son site :
plusieurs témoignages de femmes déjà conquises. Pour Cécile, c'est la relation
intime avec la sage-femme qui a tout changé. "Elle me connaissait tellement
bien qu'elle savait anticiper ce que je ressentais", confie-t-elle. D'autres, comme Maud, avaient des exigences un peu particulières : "J’ai vécu tout en douceur,
finalement très sereinement et dans l’eau (comme je le souhaitais) l’arrivée de
mon bébé".
Un accouchement naturel, certes, mais
en toute sécurité. La maison de naissance doit se trouver à proximité
d'une maternité et à une distance compatible avec un délai d'urgence.
Les sages-femmes doivent être au minimum deux pour assister la maman pendant le
travail. Et pour accoucher en maison de naissance, c'est un véritable casting.
Les femmes enceintes doivent habiter à
40 minutes maximum de la maison, ne pas attendre de jumeaux, être en bonne
santé, ou encore ne jamais avoir eu de césarienne. Le bébé doit lui aussi être en bonne
santé dans l'utérus et se présenter par la tête lors de l'accouchement. La grossesse doit être "sans risque".
Les neuf maisons de naissance
expérimentales sont réparties un peu partout en France : CALM-maison de naissance
à Paris, Premier Cri à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), Maison de naissance
Doumaia à Castres (Tarn), La Maison à Grenoble, Le temps de naître à
Baie-Mahault (Guadeloupe), Joie de naître à Saint-Paul (La Réunion), Premières
heures au monde à Bourgoin-Jallieu (Isère), Maison de naissance Alsace à
Sélestat (Bas-Rhin) et Un Nid pour naître à Nancy (Meurthe-et-Moselle).
Muguette Dini, la sénatrice qui a
proposé ce projet de loi assure que 60.000 femmes, en France, pourraient être intéressées par les maisons de
naissances. Ces structures existent déjà dans de nombreux pays comme
l'Allemagne, la Suisse, l'Australie, l'Italie et l'Espagne.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.