Près de neuf Français sur dix (89%) se disent favorables à une loi autorisant l'euthanasie, selon un sondage BVA paru dans Le Parisien/Aujourd'hui en France.
L'étude, réalisée mercredi à la suite de l'acquittement à Pau du Dr Nicolas Bonnemaison qui décidait seul d'avancer la mort de certains patients en phase terminale, ne révèle une opposition à l'euthanasie légalisée que chez 11% des personnes interrogées.
Il est à noter que les plus de 65 ans se prononcent à 98% pour une telle évolution de la législation française.
Quand il s'agit de décider d'une euthanasie à la place d'une personne malade qui n'est pas en mesure de faire connaître sa décision, 53% jugent que c'est à la famille de le faire, 41% au médecin et seulement 6% à un juge.
Invités du débat de RTL Midi à 13h10 : Jean-Luc Romero, président de l'ADMD (Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité) et le Dr Bernard Devalois, responsable du service de médecine palliative du Centre hospitalier René-Dubois/Pontoise.
Près de 816.000 collégiens passent aujourd'hui et demain leur brevet, premier examen de la scolarité française, dont le maintien ou la refonte fait actuellement débat, dans le cadre de la réécriture des programmes scolaires et du socle commun.
Outre les épreuves écrites, les élèves passent dans leur établissement une épreuve orale d'histoire des arts. Le Diplôme national du brevet (DNB) tient compte aussi des notes obtenues en contrôle continu tout au long de l'année dans l'ensemble des disciplines, sauf en histoire-géographie-éducation civique, et de la validation de la maîtrise des sept compétences de l'actuel socle commun qui date de 2005 (langue française, culture humaniste, autonomie et initiative...).
Le débat sur une éventuelle suppression du brevet, éternel serpent de mer, a été relancé récemment par des déclarations d'un membre du CSP, rapportées par le site spécialisé Le Café pédagogique, quelques jours avant la démission surprise du président du Conseil, Alain Boissinot.
"Ce n'est pas notre intention de supprimer le brevet. De le faire évoluer, certainement", a toutefois indiqué la directrice générale de l'Enseignement scolaire, Florence Robine, sur RTL. "Nous y sommes, et je crois que les familles également, assez attachés. Il fait partie du paysage des examens français".
Pour la FCPE, première fédération de parents d'élèves, il faut mettre fin "à la dualité entre évaluation du socle et diplôme national du brevet qui n'a plus de sens".
Faut-il supprimer le brevet des collèges ? La rédaction de RTL vous invite à voter et donner votre avis à la question du jour !
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