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Najat Vallaud-Belkacem confirme l'enseignement moral et laïc à la rentrée 2015

REPLAY - Découvrez les sujets qui seront abordés dans l'émission "Les auditeurs ont la parole".

Une classe de primaire à Lyon (Illustration)
Une classe de primaire à Lyon (Illustration)
Crédit : JEFF PACHOUD / AFP
AUDITEURS
00:24:27
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Najat Vallaud-Belkacem confirme l'enseignement moral et laïc à la rentrée 2015

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche a confirmé ce matin l'enseignement moral et laïc à la rentrée 2015. 

"La laïcité à l'école me tient à cœur. Le gouvernement a introduit dans chaque établissement la charte de la laïcité. Nous sommes attachés à promouvoir l'esprit de laïcité et c'est pour cela que nous promouvons l'enseignement moral et laïc qui va être instauré dès la rentrée de 2015. Il concernera tous les élèves à partir de la primaire".

"Ce sera un enseignement qui aura vocation à accompagner les élèves pour qu'ils se forgent un jugement libre et éclairé, à promouvoir la lutte contre le racisme et à favoriser le vivre-ensemble".

Des cours de morale laïque sont-ils nécessaires à l'école ?

Invités du débat de RTL Midi : Sébastien SIHR, secrétaire général du SNUipp-FSU (premier syndicat des enseignants du premier degré) et Valérie MARTY, présidente nationale de la PEEP (Fédération des Parents d'Elèves de l'Enseignement Public).


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Vers la reconnaissance du burn out comme maladie professionnelle ?

Une trentaine de députés demandent la reconnaissance du "burn out" comme maladie professionnelle, ce qui permettra ainsi d'en imputer la prise en charge aux "responsables", les employeurs, dans une tribune publiée dimanche par le Journal du dimanche. 

"Nous demandons la reconnaissance de l'épuisement comme maladie professionnelle", indiquent ainsi les élus, tous issus de la majorité. "Cette reconnaissance est indispensable pour faire que les effets de l'épuisement nerveux au travail soient à la charge de ceux qui en sont responsables, c'est-à-dire les employeurs", expliquent-ils. 

Pour les députés de la majorité signataires, il s'agirait de faire "basculer le financement" de ce syndrome d'épuisement professionnel "sur la branche Accident du travail et maladies professionnelles - financée par les cotisations patronales à 97%". 

Les députés proposent l'inscription de 2 nouveaux éléments au tableau des maladies professionnelles: la dépression consécutive à un épuisement profond et  le stress post-traumatique au travail. 

Pour l'heure, une personne souffrant de stress au travail a droit à un congé maladie ou un temps partiel thérapeutique financés par le régime général de la Sécurité sociale et donc par l'ensemble de la collectivité. 

Seuls quelques dizaines de cas par an obtiennent que leur syndrome d'épuisement soit reconnu maladie professionnelle, celle-ci ayant entraîné une incapacité permanente de plus de 25% tandis qu'un lien "direct et essentiel" avec le travail a été  mis en évidence, comme le stipulent les dispositions en vigueur. 

Cette tribune intervient quelques semaines après la publication par Cegos d'un baromètre sur le stress au travail. Selon cette enquête, un salarié sur quatre déclare avoir subi au cours de sa carrière un problème psychologique grave comme une dépression ou un burn out. 

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