Alors que les contrats d’affrètement des navires avec Eurotunnel prennent fin le 1er juillet à minuit et que la justice a refusé de leur accorder un sursis, les marins de MyFerryLink bloquent actuellement le port de Calais. Passerelles levées, embarquement des passagers suspendus, impossibilité de charger les navires... La situation est bloquée jusqu'à nouvel ordre. Éric Vercoutre, secrétaire général du syndicat Maritime Nord, explique comment les événements vont se dérouler.
Il y a plusieurs formes de blocages que nous pouvons faire
Éric Vercoutre, secrétaire général du syndicat Maritime Nord
"Nous avons envoyé une lettre ouverte au président de la République. On espère un retour de sa part même si je sais que l'actualité est dense en ce moment, mais il y a 600 emplois directs et 400 emplois indirects en jeu. Aujourd'hui nous bloquons le port et après nous allons faire des opérations coup de poing qui amèneront la déstabilisation du marché d'Eurotunnel".
Pour cela, Éric Vercoutre explique que les marins possèdent plusieurs moyens d'entraver le bon fonctionnement du port de Calais. "Il y a plusieurs formes de blocages que nous pouvons faire. On s'est aperçu que Monsieur Gounon (ndlr le PDG d'Eurotunnel), tout fort qu'il est, son tunnel est une passoire. On lui a encore prouvé la semaine dernière, donc il a encore beaucoup de souci à se faire pour cet été. Il n'y a plus de bateaux qui rentrent au port ou qui s'en vont aujourd'hui", conclut-il ainis au micro de RTL.