L'affaire Rémi Fraisse pourrait connaître un nouveau rebondissement dans les prochains jours, plus d'un an et demi après les affrontements entre militants écologistes et forces de l'ordre qui ont coûté la vie du jeune homme de 21 ans à Sivens (Tarn), dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014. Le sous-officier de gendarmerie qui avait lancé la grenade offensive dite OF F1 qui a tué Rémi Fraisse, est convoqué au tribunal de Toulouse vendredi 18 mars, révèle Le Parisien.
Le gendarme sera entendu par la juge d'instruction en charge de l'enquête sur la mort de Rémi Fraisse. Le militaire pourrait être mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ou placé sous le statut de témoin assisté. Il avait quitté la gendarmerie mobile pour rejoindre "une unité de protection très spécialisée", rapporte le quotidien. Placé en garde à vue après la mort du jeune homme de 21 ans le sous-officier avait rapidement été relâché en 2014.L'enquête judiciaire doit notamment déterminer le degré de responsabilité imputable à l'utilisation de la grenade offensive. L'enquête administrative n'a conclu à "aucune faute professionnelle" de la part des gendarmes.
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