De la boue, des tentes et des toilettes de chantier, alignés les uns à côté des autres. Voilà à quoi ressemble pour l'instant le camp de migrants de Grande-Synthe, près de Dunkerque (Nord), où 2.500 à 3.000 réfugiés se sont installés. Des conditions de vie particulièrement insupportables : "Grand-Synthe, c'est Calais en pire", résume ainsi Jean-François Corty, de Médecins du Monde. Selon le journal Le Monde, cette situation ne devrait cependant plus durer : un camp amélioré devrait voir le jour début 2016.
Conçu par le maire EELV de Grande-Synthe, Damien Carême, en lien avec l'association Médecins sans Frontières (MSF), ce projet devrait permettre d'accueillir l'ensemble des migrants de Grande-Synthe. Le budget est de 1,5 million d'euros et devrait "être remboursé par l'État", selon Le Monde.
Cela faisait trois mois que la mairie de Grande-Synthe demandait l'aide de Bernard Cazeneuve. Malgré des formulations alambiquées, le communiqué commun de Damien Carême et de Bernard Cazeneuve promet "de renforcer les expertises en coursé pour que les migrants bénéficient "d'une mise à l'abri". S'il est conçu selon les plans de la mairie de Grand-Synthe, ce camp sera une première en France. il serait constitué de tentes chauffées en hiver et de sanitaires en plus grand nombre.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.