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Melun : un bus et son chauffeur caillassés

Une vingtaine de jeunes ont caillassé un bus et blessé son chauffeur, lundi 19 octobre à Melun.

Un officier de police (archives).
Un officier de police (archives).
Crédit : AFP
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La rédaction numérique de RTL
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Un chauffeur de bus Transdev a été blessé après avoir reçu des gravats de chantiers, lundi 19 octobre à Melun. Les faits se sont déroulés en pleine après-midi. Le chauffeur dont la route était bloquée par un véhicule mal stationné a klaxonné. La situation a alors basculé dans la violence, comme le rapporte Le Parisien

Le conducteur de la voiture garée en travers de la route et ses trois passagers sont sortis de leur véhicule et ont commencé à insulter le chauffeur. Sentant la situation déraper, le chauffeur a alors évacué les voyageurs présents dans le bus. "Il nous a raconté qu’il a ouvert la porte arrière et fait sortir les voyageurs", rapporte le secrétaire du CHSCT de Transdev. Des dizaines de jeunes ont ensuite bloqué le bus et l'ont caillassé à coups de gravats de chantier. L’un d’eux a même jeté une barrière de sécurité à l’intérieur. 

Le chauffeur a réussi à fuir et a été sauvé par l'arrivée des policiers. Âgé de 38 ans, père de famille, il s’en sort avec une fracture du poignet, des douleurs aux côtes et des plaies saignantes à l’arrière du crâne. Deux mineurs ont été interpellés et placés en garde à vue. "C’est la première fois que je vois ça depuis douze ans", soupire Brice Ridor, délégué du personnel CFTC. "Il aurait pu mourir", répète une salariée. "La direction ne nous prend pas au sérieux. Ils ont osé parler d’un incident. Mais regardez le bus !", s’insurge Véronique Hostiou, déléguée CFTC. D’autres conducteurs du réseau Mélibus se disent "délaissés par la police".

Les collègues du chauffeur blessé ont exercé leur droit de retrait

L'ensemble des collègues du chauffeur agressé ont exercé leur droit de retrait jusqu'à mardi matin au minimum. "Quand un conducteur se fait agresser, c’est un peu tous les conducteurs et l’entreprise elle-même qui le sont, souligne Arnaud Lagabbe, le responsable d’exploitation. Je comprends leur droit de retrait. Mais on a une mission de service public, on ne doit pas abandonner ce quartier". 

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