Mélina Robert-Michon : "La vie d'un sportif de haut niveau, c'est de la débrouille"

Ce mercredi, un rapport sur la précarité des sportifs de haut niveau a été remis au secrétaire d'État aux Sports, Thierry Braillard. 40% des athlètes vivent en effet dans des conditions difficiles. Beaucoup n'ont pas de couverture sociale et touchent des salaires avoisinant les 500 euros. En comparaison, un joueur de la Ligue 1, une discipline collective, est rémunéré 45.000 euros en moyenne.

Le document propose une quarantaine de mesures pour donner une protection sociale à ces athlètes, parfois champions olympiques. Il prévoit aussi un accompagnement pendant et après leur brève carrière.

Mélina Robert-Michon, vice-championne du monde du lancer du disque, est d'accord avec le constat dressé par ce rapport. Pour elle, un beau palmarès ne garantit pas la sécurité. L’athlète souligne que les professionnels des sports individuels sont les plus touchés par cette précarité. Elle estime que cette situation est due à l'absence de structures adéquates.

Le quotidien d'un athlète de haut niveau est loin d'être simple car il n'a pas de structures bien organisées comme dans les sports collectifs.

Mélina Robert-Michon, athlète spécialiste du lancer du disque