Maria Sharapova a annoncé lundi 7 mars qu'elle avait fait l'objet d'un contrôle positif au Meldonium lors de l'Open d'Australie en janvier dernier. Elle a expliqué prendre ce médicament depuis 2006, sauf que depuis janvier dernier, il est apparu sur la liste des produits considérés dopants. On peut se demander si la championne russe de tennis a été dopée à l'insu de son plein gré. Une situation "plausible", selon Marion Bartoli, vainqueur de Wimbledon en 2013. "Je pense que ça a été un oubli de sa part, car la liste (des produits prohibés) que vous recevez chaque année est extrêmement longue. Pendant des années, elle a déclaré prendre ce produit et je pense que là, elle a oublié que le Meldonium était devenu interdit", estime Marion Bartoli.
Un oubli difficile à comprendre de la part d'une grande championne, comme Maria Sharapova. "On peut parler de négligence oui. Mais les saisons sont très longues, le temps de repos très court et elle a certainement dû préparer l'Open d’Australie sans regarder si le produit était passé dans les produits dopants", tente d'expliquer Marion Bartoli.
L'intégrité de Maria Sharapova ne doit pas être remise en cause.
Marion Bartoli
Marion Bartoli qui affirme "n'avoir jamais entendu parler de ce produit", juge qu'il était indispensable qu'il soit classé dans la liste des produits prohibés, car en plus d’améliorer les performances, "il est dangereux". Elle rappelle également que le tennis est un sport où l'on attrape tous ceux qui tentent de se doper.
De son côté, Jennifer Capriati, a demandé à ce que Maria Sharapova soit "dépossédée de ses titres, si tout cela était avéré", estimant qu'elle n'avait "pas une équipe de docteurs payés à prix d'or qui trouvent une façon de contourner le règlement en attendant que la science les rattrape". Un commentaire jugé "déplacé et exagéré" par la joueuse française qui estime que l'intégrité de Maria Sharapova ne doit pas être remise en cause.