Manifestation violente à Toulouse : 17 personnes toujours en garde à vue
Sur les 21 personnes interpellées samedi soir à Toulouse, lors de heurts avec les forces de l'ordre, 17 se trouvaient toujours en garde à vue ce dimanche.
La manifestation organisée à Toulouse samedi 8 novembre contre "les violences policières" et en hommage à Rémi Fraisse a dégénéré. Le rassemblement n'avait pas été autorisé par la préfecture. Ce dimanche matin, 17 protestataires ont été maintenus en garde à vue, sur un total de 21 personnes interpellées.
À l'appel entre autres du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), 500 manifestants avaient tenté d'envahir le centre-ville de Toulouse, mais avaient été confrontés à un très important dispositif de forces de l'ordre.
La manifestation s'était en partie dispersée mais des jeunes masqués ou cagoulés se sont engagés dans des affrontements avec les forces de l'ordre. Au moins deux agents ont été blessés.
Nouvel appel à manifester ce dimanche
Les interpellations ont eu lieu non seulement du fait que la manifestation ait été interdite, mais aussi car les personnes avaient le visage dissimulé. Des biens ont par ailleurs été dégradés.
Dans un communiqué, le NPA a appelé à une nouvelle manifestation devant le commissariat central ce dimanche à 17 heures "pour soutenir les interpellés et demander leur libération". Le mouvement dénonce également "la nouvelle provocation du gouvernement" lors de la manifestation de samedi. Il a fait état d'un parcours de substitution autorisé par la préfecture -non plus vers le centre-ville mais dans les Allées Jean-Jaurès- qu'il a qualifié de "souricière".
