Comment vont fonctionner ces vrais-faux radars ? Deux systèmes vont en fait cohabiter. Le premier mis, en place dès aujourd'hui, consiste à signaler par un panneau une zone de contrôle. Derrière, il peut y avoir un radar mobile ou rien. Dans un deuxième temps, dès 2017, ce seront des cabines fixes, identiques aux cabines actuelles (même couleur, même forme), qui seront équipées ou non d'un flash. Ce système va se déployer en plus des 4.200 vrais radars sur le territoire. Concrètement, une centaine de zones seront concernées. Elles seront dix fois plus nombreuses en 2020. Et si l'on ajoute les cabines leurres, cela fera un total de 10.000 points de contrôles potentiels.
Elles seront installées dans des zones particulièrement accidentogènes, typiquement sur les nationales où les départementales. Là, on se tue deux fois plus que sur les autres axes. Le coût financier est forcément moins important. Cela nécessite aucun entretien. En effet, si un radar coûte en moyenne 65.000 euros pièce, il faut compter l'entretien qui grimpe à 14.000 euros par machine et par an selon Bercy.
Pour le système actuel, un flash égal un PV. En revanche, pour la cabine leurre ce seront des coquilles vides, sans flash. Toutefois, certaines pourront être ponctuellement équipées d'un système d'optique et donc devenir actives certains jours de l'année. Une recette qui a déjà été appliquée au Royaume-Unis ou encore en Suisse. Ainsi à Genève il y a 156 emplacements, mais seulement 15 appareils qui flashent.
Même si le système a déjà prouvé son efficacité (c'est clairement la peur du gendarme), il est évident que les vrai-fausses cabines seront vites repérées et signalées, par exemple, sur les sites Internet spécialisés. Leurs effets risque donc d'êtres limités aux automobilistes de passage, puisque les habitués connaîtront leur emplacement.
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