Et d'abord, les vies cachées de Gandhi. C'est le titre d'un livre qui sort ce
mercredi 17 janvier et dont L'Express publie quelques extraits. Deux lettres
notamment, méconnues jusqu'ici et qui en disent long sur la grande naïveté, ou
le fol espoir c'est selon, qui animait le héros indien.
Deux lettres écrites à
Adolf Hitler, oui ça peut paraître dingue quand on sait ce que chacun incarnait,
la non-violence d'un côté, l'horreur absolue de l'autre. La première date de
juillet 1939, la seconde, Gandhi l'a écrite six mois plus tard en décembre
1940. Deux appels à la paix, qui commencent à chaque fois par un étonnant "cher
ami".
"Nous n'avons, écrit Gandhi, aucun doute sur votre courage et votre dévotion
envers votre patrie, nous ne croyons pas non plus que vous êtes le monstre
décrit par vos opposants, mais vos écrits et vos déclarations ne laissent aucune
place au doute que beaucoup de vos actes sont monstrueux et étrangers à toute
dignité humaine." "Au nom de l'humanité, poursuit-il, arrêtez la guerre." Appel
resté hélas lettre morte, on connait la suite. Aucune réponse d'Hitler n'a
jamais été retrouvée.
Vos quotidiens, eux, reviennent très largement sur les chiffres publiés mardi 16 janvier par l'Insee et cette baisse notamment de la natalité. "Les Français font moins
de bébés", titre Le Télégramme. "Vers la fin de l'exception française", c'est la une du Monde. 17.000 bébés en moins en 2017 par rapport à 2016. "Alors est-ce
durable ou juste une mauvaise passe ?", se demande le journal. Tout dépend de la
façon dont on explique le phénomène et, en la matière, les spécialistes sont
divisés.
Pour certains, c'est la crise économique de 2008 qui est à l'origine de cette
baisse du nombre des naissances. "On l'a constaté partout, dans tous les pays
développés, explique Gilles Pison, professeur de démographie. En France les politiques familiales et sociales ont retardé les
conséquences." Dans cette hypothèse, la baisse serait donc temporaire. "Tout
dépendra, conclut cet expert, de l'évolution du chômage en France."
Autre explication conjoncturelle possible : les coups de rabot portés à la
politique d'aide aux familles pendant le quinquennat de François Hollande. Mais
là encore, pas d'unanimité. "Seuls les 20% des ménages aisés, explique Le Monde,
auraient réellement perdu financièrement." Ça ne tient pas donc. Dernière
hypothèse, un changement plus profond des comportements des jeunes générations
qui font des bébés de plus en plus tard. Or, même si la médecine progresse, on
ne peut pas non plus tout faire, passé un certain âge.
D'après Le Figaro en tout cas, ces chiffres pourraient pousser le
gouvernement à accélérer la réforme de la politique familiale. "Plusieurs pistes
sont envisagées", rappelle le quotidien : la fin de l'universalité des
allocations familiales, des allocations qui pourraient être versées dès le
premier enfant, les aides aussi pourraient être territorialisées, c'est-à-dire
plus élevées là où le coût de la vie est plus cher.
Le Figaro rappelle que si on
fait des bébés de plus en plus tard, on se marie aussi de plus en plus tard. Un
peu plus de 38 ans pour les hommes, c'est cinq ans plus tard qu'il y a 20 ans,
35,6 ans pour les femmes, elles avaient en moyenne 30 ans en 1997. Le mariage d'ailleurs a plus la cote dans l'est de la France. En revanche, c'est à l'ouest
que l'on se pacse le plus.
À propos de mariage justement, petite info qui m'a amusée dans Le
Parisien-Aujourd'hui en France. Pas besoin d'attendre de gagner au loto pour
faire votre demande messieurs. Plus la bague est chère, moins le couple dure.
C'est une étude très sérieuse, réalisée par des économistes américains.
Plus le prix de la bague de fiançailles est élevé et le coût du mariage important, plus les risques de divorces sont élevés. En revanche, une grosse fête avec plein d'invités et une belle lune de miel seraient synonymes de couple qui dure. Vous voilà prévenus !
Autre info étonnante, pas forcément très rassurante celle-là, à lire dans le Canard enchaîné. Selon l'hebdomadaire, Emmanuel Macron a du souci à se faire pour sa sécurité. Depuis le mois d'octobre en effet, trois policiers chargés de garder l'Élysée ont fait feu intempestivement.
Les deux premiers ont
envoyé une balle dans la guérite où ils sont censés monter la garde. "À leur
décharge, écrit le Canard, ils n'étaient pas encore habitués à leur nouvelle
arme, un HK UMP, un pistolet mitrailleur allemand, plus léger, plus moderne,
plus sensible aussi visiblement que le vieux Beretta qu'ils avaient
jusqu'ici".
Autre incident, plus récent, c'était le 4 janvier. Un policier qui venait de
prendre place dans un véhicule garé devant les locaux de la compagnie de
sécurité de la présidence de la République s'est tiré deux balles dans la cuisse
après une fausse manœuvre. Ça peut faire sourire, mais son pronostic vital a un
moment été engagé.
"Hasard facétieux, souligne le Canard, c'est ce jour-là que les policiers ont reçu une circulaire de la direction, les alertant justement sur les modalités d'utilisation de leur nouveau flingue." Désormais, ils doivent les porter chargeur engagé, mais cartouche non chambrée. En clair, avant de pouvoir ouvrir le feu, il faut désormais armer la culasse pour engager une balle dans le canon. Cela prend deux ou trois secondes, "une éternité, conclut le Canard, en cas de danger".
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