C’est un sondage qui semble aller à l’encontre de la morosité ambiante. "Il y a un regain d’optimisme sur tous les indicateurs : école, monde du travail, société, politique", assure Marc Vannesson, délégué général du think tank "Vers le haut" dédié aux questions d’éducation, à la lecture de ce sondage Opinionway.
Néanmoins, tout n’est pas rose et quelques points d’alerte subsistent. "Il y a une partie de la jeunesse qui décroche. Les jeunes sans diplôme et au chômage sont beaucoup moins optimistes. C’est un vrai sujet de préoccupation. C’est un terreau pour basculer dans les extrêmes." Le pessimisme n’a d’ailleurs pas quitté les foyers français. Il a trouvé refuge chez les parents, qui pensent que leurs enfants auront une vie plus dure que la leur. "On a besoin de confiance pour s’épanouir. Il faut pourtant la transmettre."
Neuf jeunes sur dix voient dans le rapprochement entre la société civile et l’état, un élément de réflexion sur les politiques éducatives, se réjouit l’ancien conseiller de l’UMP. Un constat enchanté qui se heurte malgré tout à la perception des patrons, peinant à accorder leur confiance aux jeunes.
Un patron sur cinq estime que l’école forme bien au monde de l’entreprise et trois sur dix estiment dangereux d’embaucher un profil junior à un poste de responsabilité. "On espère que la réforme sur l’apprentissage va résorber ce souci. On va lancer des états généraux de l’éducation, pour avoir une approche décloisonnée", explique le délégué du think tank. Un débat qui serait le troisième en 15 ans, après celui lancé par Luc Ferry en 2003 et Vincent Peillon en 2013.
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