Les inégalités de patrimoine se sont légèrement réduites entre 2010 et 2015, selon une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques publiée lundi 7 novembre. En valeur, 50% des ménages français possèdent plus de 158.000 euros de patrimoine brut. Si l’on regarde les deux bouts du spectre, les 10% les mieux dotés disposent de 595.000 euros, tandis que les 10% les moins bien lotis ne détiennent que 4.300 euros. L’écart (un multiple de 138) est toujours très significatif, mais il diminue. Essentiellement d’ailleurs parce que la part du patrimoine des plus riches a reculé de 1,5 point en cinq ans.
Les moins bien lotis n’ont pas progressé. C'est le constat que l’on peut tirer des travaux de l’Insee : la situation des ménages les plus modestes, et dont le patrimoine est quasiment intégralement constitué de comptes courants bancaires ou de livrets d’épargne réglementés, a même baissé de 30% en cinq ans. Ces foyers qui disposaient d'un dépôt permanent de 250 euros sur leurs comptes chèques en 2010 n’en conservaient plus que 150 l’an dernier. En termes d’épargne monétaire, on peut même considérer qu’il y a eu un appauvrissement de cette population durant cette période.
Le cycle de vie joue un rôle important dans la répartition des patrimoines. On accumule au fil du temps et la constitution d’une cagnotte à un prix : celui du poids des ans. À 30 ans, on possède un capital 37.400 euros ; à 65 ans, de 340.000 euros. Par ailleurs il y a d’autres frontières : celles qui séparent les détenteurs de patrimoines professionnels et les professions indépendantes qui sont dans la fourchette haute ; et le gros des classes moyennes, constitué de familles de salariés.
L’immobilier est plus que jamais le patrimoine principal. La pierre en constitue 60%. Mais la bonne surprise de cette étude, c’est l’irruption des jeunes dans l’immobilier. Ils ont su mieux que leurs aînés tirer profit de la forte baisse des taux d’intérêt pour accéder enfin à la propriété. Le poids de l’immobilier dans leur patrimoine a augmenté de six point en cinq ans. C’est une évolution tout à fait nouvelle et qui contrarie bien des idées reçues.
Les arrêts en série des réacteurs nucléaires devraient coûter au moins 1 milliard d'euros à EDF.
14/20 à Patrick Pouyanné. Le PDG de Total signe le grand retour du Français en Iran, où le groupe pétrolier exploitera un gigantesque champ gazier. Un joli coup : Total est la première compagnie occidentale à revenir en Iran depuis la fin des sanctions.
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