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"Les Fusibles" : pour sauver le système, ils sont devenus les coupables idéaux

INVITÉS RTL - Dans leur livre "Les Fusibles", François Vignolle et Cyril Touaux racontent l'histoire de treize personnes, qui pour sauver un système et calmer la vindicte populaire se sont sacrifiées.

Patrick Pelata en 2010 (illustration)
Patrick Pelata en 2010 (illustration)
Crédit : LIONEL BONAVENTURE / AFP
"Les Fusibles" : pour sauver le système, ils sont devenus les coupables idéaux
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Vincent Parizot
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François Vignolle et Cyril Touaux publient Les Fusibles (ed. l'Artilleur), un livre consacré à ceux qui dans l'histoire récente, en France, ont sauté injustement.

Ceux qui à un moment, pour sauver le système et calmer la vindicte populaire sont devenus des coupables idéaux et ce dans tous les domaines, de la politique au sport, en passant par l'entreprise.

Les auteurs en ont rencontré treize, liés par un point commun : ils n'ont rien oublié. "C'est des gens que l'on a rencontrés qui sont très éprouvés, qui se rappellent de cet instant où tout a basculé pour eux, où on leur a dit 'vous êtes viré, vous devez partir'. Et ils ont ce sentiment d'injustice qui resurgit quand on leur a parlé de cette épreuve. Certains ont perdu leur boulot, d'autres leur honneur et puis on a le cas extrême, celui qui a perdu sa vie", explique François Vignolle.

Il y a deux types de fusibles.

François Vignolle

Cyril Touaux et François Vignolle reviennent notamment sur le scandale au sein de Renault en 2010. Des hauts cadres de l'entreprise avait été remerciés sur une dénonciation non vérifiée et finalement calomnieuse. Carlos Ghosn était très menacé, mais c'est finalement le numéro 2 de Renault Patrick Pelata qui va presque se sacrifier, s'offrir en victime expiatoire, car "il y a deux types de fusibles", souligne François Vignolle.

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"Il y a ceux qui le subissent et ceux qui ont un code d'honneur et Patrick Pelata voit, à un moment, que ça vacille terriblement pour Carlos Ghosn, que cette histoire de barbouserie, en fait, est une machination en interne par des gens qui s'occupaient de la sécurité et peu à peu, il va s'avancer vers la guillotine (...) Ce qu'il reproche à la direction, c'est cette manière de le mettre à la porte de manière peu conventionnelle".

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