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Les conséquences du plan Hulot pour l'industrie automobile

REPLAY - Plus aucune voiture diesel ou essence ne sera vendue en France d'ici 2040, a annoncé le ministre de la Transition écologique et solidaire, jeudi 6 juillet.

Voitures (illustration)

Crédit : iStock

Les conséquences du plan Hulot pour l'industrie automobile

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Loïc Farge

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Nos enfants connaîtront-ils les voitures essence et diesel ? Le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, a annoncé jeudi 6 juillet que plus aucun véhicule circulant au moyen de ces carburants ne serait vendu en France d'ici 2040 - c'est-à-dire en à peine une génération. Les constructeurs automobiles français se disent prêts à relever le défi mais ils comptent sur l'État pour soutenir cette mutation, en aidant par exemple au déploiement de prises de recharge pour véhicules électriques.

"2040 est une date qui paraît plus prudente et plus réaliste en apparence que l'objectif que se fixe la Norvège en 2025, par exemple, concède sur RTL Laurent Meillaud, expert en technologies automobiles. "Techniquement, ce serait possible. Maintenant, ce qu'il faut bien voir c'est qu'un constructeur comme Toyota, qui annonce qu'en 2050 il va réduire de 90% ses émissions de CO2, dit dans le même temps qu'il y aura encore des moteurs classiques", poursuit-il.

La filière auto obligée de changer

"Les constructeurs français préparent la transition vers l'hybride rechargeable et l'électrique", assure Laurent Meillaud. "Après la bonne question est : 'Les clients seront-ils prêts à accepter ce changement ?' et 'Sera-t-il facile de faire le plein d'énergie ?'", note-t-il.

Quid de l'emploi ? "Ce qui est certain, c'est que la filière automobile va être impactée, et notamment les sous-traitants spécialisés", reconnaît notre spécialiste. "Ce sera difficile de convertir des usines qui font des injecteurs pour le diesel en des usines qui feront des moteurs électriques", fait-il remarquer. "Comme ces moteurs électriques seront de conception plus simple, il y a moins de valeur ajoutée, donc il faut moins de monde pour les fabriquer", poursuit Laurent Meillaud.

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"Tous les métiers sont déjà en train de changer", constate-t-il. "Si demain il y a encore des usines qui fabriquent des moteurs essence et diesel, elles ne seront peut-être plus en France mais dans les pays où on continuera à avoir ce type de demande", prédit-il. 

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