Les "boeuf-carottes" font du "testing" incognito dans les commissariats
En 2013, la "police des polices", surnommés les "boeuf-carottes" se sont rendus incognito dans des commissariats afin de voir si l'accueil y était satisfaisant.
Les limiers de la "police des polices", surnommés les "boeuf-carottes" car réputés faire mijoter à feu doux leurs collègues ripoux, se sont rendus incognito en 2013 dans des commissariats pour y tester l'accueil.
Dans le cadre de la réforme de l'IGPN
125 "contrôles inopinés" dans des commissariats ont été menés en 2013 "pour la première fois" afin de voir si l'accueil, pour une personne désirant déposer plainte par exemple, était satisfaisant, a précisé mardi lors d'une conférence de presse la "patronne" de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN, la "police des polices") Marie-France Moneger-Guyomarch qui présentait son bilan annuel.
Ce "testing" entre dans le cadre de la réforme de l'IGPN initiée en 2013 qui a vu la fusion de ses services parisiens et de province et la mise en place de nouvelles méthodes de travail destinées notamment à resserrer les liens entre la police et la population.
A 90% ils ont estimé que l'accueil est satisfaisant
Marie-France Moneger-Guyomarch
Comme des critiques culinaires, les "boeuf-carottes" se sont fait passer dans des commissariats pour des particulier sans dévoiler leur fonction. "A 90% ils ont estimé que l'accueil est satisfaisant" dans les lieux visités, a rassuré la "patronne" de l'IGPN.
Les 90 enquêteurs de la "police des polices" enquêtent sur leurs collègues présumés ripoux et se livrent également à des audits dans les services de la place Beauvau.
