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            Une institutrice lors d'un cours dans une classe (image d'illustration)
Crédit : AFP
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Les leçons de grammaire à l'école et au collège accueillent depuis cette année un concept inconnu des élèves français et leurs familles, le prédicat, qui désigne ce que l'on dit du sujet et suscite des débats.
Cette notion est enseignée depuis belle lurette au Québec et familière des professeurs de langues anciennes, mais peut dérouter une partie des professeurs et les parents qui ne reconnaissent pas les termes enseignés à leurs enfants. 
"Le prédicat, c'est (tout simplement) la fonction du groupe verbal", explique une institutrice très lue, sur son blog "Charivari à l'école". Ainsi, dans la phrase "Le petit garçon chante une comptine", "le petit garçon" est le sujet et "chante une comptine" le prédicat, illustre-t-elle. 
Cet enseignement "ne remplace pas celui des compléments de verbe (COD...): il le précède", souligne-t-elle, alors qu'une polémique s'est développée sur les réseaux sociaux autour de la supposée disparition des traditionnels COD et COI, qui mettrait en péril l'apprentissage de l'accord du participe passé. 
Avec l'introduction du prédicat dans les nouveaux programmes, entrés en vigueur en septembre 2016, le Conseil supérieur des programmes (CSP) a été accusé à la fois de nivellement par le bas et de complexifier l'enseignement de la grammaire. 
L'introduction du prédicat ne fait pas l'unanimité chez les profs. Jean-Rémi Girard, vice-président du Snalc, syndicat minoritaire, estime que la grammaire enseignée "à l'école primaire et au collège, ne peut pas être celle que l'on enseigne à l'université".
Arrivé à la Maison Blanche en vantant "l'audace d'espérer", Barack Obama sait que sa place dans les livres d'histoire sera toujours mesurée à l'aune des attentes démesurées que son élection avait suscitées, aux Etats-Unis et ailleurs. 
Au-delà d'un large sourire, d'un calme à toute épreuve et d'une élégance dans l'exercice du pouvoir unanimement saluée, que restera-t-il des deux mandats de ce président démocrate au parcours singulier, né d'un père Kényan et qui a passé son enfance entre Hawaï et l'Indonésie? 
De la baisse marquée du chômage à la mort d'Oussama Ben Laden, en passant par l'accord sur le nucléaire iranien, l'ouverture à Cuba ou encore l'accord mondial sur le climat, le "44e", qui fut aussi premier président noir de l'histoire des Etats-Unis, peut revendiquer de réelles avancées.  
Mais un rêve s'est perdu en chemin: celui d'une Amérique réconciliée. Les années de blocages caricaturaux avec le Congrès et l'élection-choc de Donald Trump, qu'il n'a pas vue venir, à l'issue d'une campagne d'une agressivité inouïe, ont prouvé combien le pays était traversé de profondes lignes de fracture. 
Divisions politiques bien sûr, avec deux blocs, républicains et démocrates, qui refusent le dialogue jusqu'à gripper le fonctionnement démocratique. 
Les tempes blanchies, Barack Obama quitte le Bureau ovale à 55 ans fort d'une popularité au zénith, similaire à celle de Ronald Reagan au même stade. 
Barack Obama a-t-il été un bon président des Etats-Unis ? RTL vous invite à répondre à la question du jour.
    
    
    
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