"Le monde est un 1er avril", lance Pascal Praud

Présidentielle américaine 2017 - Le Top 5 : l'avortement, les bombes nucléaires... Donald Trump multiplie les provocations. "Un nageur est arrivé deuxième d'une compétition, mais le chronomètre l'a classé troisième. Le chronomètre a gagné, figurez-vous !", explique Pascal Praud en évoquant la confusion entourant Yannick Agnel, a priori privé de JO sur 200 mètres après une course polémique. "Poisson d'avril ? Non, non !", lâche-t-il. "Il y a dix candidats à la primaire des Républicains, et Geoffroy Didier veut dormir à l'Élysée. C'est une blague ? Non, non !", poursuit le journaliste.

"Le prince héritier d'Arabie Saoudite est décoré de la Légion d'honneur : ça n'existe pas, ça n'existe pas ?", raille Pascal Praud en faisant référence à la petite comptine que nous chantions en maternelle. "Et bien si, ça existe !", se désole-t-il. "Le monde est un 1er avril. Chaque jour il existe des trucs qui paraissent faux et qui sont plus vrais que vrai", poursuit-il.

Il cite ces "deux employés de SFRqui détruisent le portable d'un client, se filment durant cette opération". Il évoque aussi Donald Trump, "le peut-être futur président des États-Unis", qui est contre l'avortement. "Jeudi (31 mars), il a dit que les femmes avortées devaient encourir une forme de punition. C'est fou, mais c'est vrai", rapporte le journaliste. 

"Pourquoi voulez-vous que j'invente ? Il y a juste à lire la presse", dit-il. "Une dernière pour la route ? La courbe du chômage va s'inverser, a déclaré François Hollande. À l'Élysée, c'est toujours le 1er avril", conclut Pascal Praud.