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Le journal de 6h30 : les salariés du service clients d'Engie sont en grève
REPLAY - La direction a décidé de délocaliser une partie des activités, celles des prestataires. Environ 550 emplois sont menacés.
Le logo d'Engie au siège de la société à La Défense
Crédit : Michel Euler/AP/SIPA
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Les salariés du service clients d'Engie sont en grève ce mardi 26 septembre.
Ils protestent contre la décision de la direction de délocaliser les centres
d'appels à l'étranger, au Maroc, au Sénégal et à l'île Maurice notamment.
Environ 550 emplois sont menacés. L'État, actionnaire majoritaire du groupe, est
accusé de favoriser ce "dumping social". "Comment peut-on accepter que le
Premier ministre se batte pour sauver STX, et là il accepte le dumping social
?", interroge l'intersyndicale, très remontée.
Pour sauver leurs emplois, les salariés d'Engie mettent en garde contre une
prestation moins bonne dans ces centres d'appels délocalisés. De son côté, la
direction d'Engie s'était défendue en mai dernier en évoquant une activité qui
se réduit pour les sociétés de centres d'appels. Les prestataires sont en
première ligne dans ce dossier épineux.
À écouter également dans ce journal
- SOCIAL - Les routiers poursuivent leur mouvement de grève ce
mardi, quelques points de blocages sont maintenus sur le territoire, notamment
du côté de Marseille et dans le Nord de la France (voir notre carte interactive).
- SÉCURITÉ - Le projet de loi qui va inscrire l'état d'urgence dans le droit
commun est débattu à l'Assemblée. Pour Gérard Collomb, le ministre de
l'Intérieur, "c'est un texte équilibré, qui garantit toutes nos libertés et
parfois les renforce, c'est une réponse durable à menace devenue durable".
- POLITIQUE - Le retour à la vie civile est parfois compliqué pour les
anciens députés. Pour Michel Pouzol, ex-élu de l'Essonne, c'est direction Pôle
emploi, avec le constat qu'il est "très difficile de retrouver boulot". Nico
Dhuicq, ancien élu LR de l'Aube, "les résultats ont été une surprise, et après
on a 48h pour virer son matériel".
- FOOTBALL - Monaco reçoit le FC Porto ce mardi en Ligue des champions. En
coulisses, la situation s'est tendue au club avec les soupçons d'escroquerie et
de trafic d'influence qui pèsent sur le propriétaire, Dmitry Rybolovlev, en
conflit juridique avec un marchand d'armes.