Le journal de 18h : le double de discours de François Hollande fait tache

REPLAY - Le président de la République a tenu des propos contradictoires dans un livre de confessions et une interview pour L'Obs parus mercredi 12 octobre.

Un micro RTL

Crédit : RTL

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Entre Un président ne devrait pas dire ça (Stock), livre de confidences du chef de l'État à deux journalistes du Monde, et l'interview accordée à l'hebdo L'Obs, François Hollande parle comme il n'a jamais parlé depuis le début de son quinquennat. Entre l'exercice d'inventaire du Président dans L'Obs et les déclarations qu'il a tenu à Gérard Davet et Fabrice Lhomme lors de leurs quelques 60 entretiens, une certaine dissonance apparaît.

Quand il décrit une France unie et solidaire dans l'hebdomadaire, François Hollande concède "qu'il y a trop d'arrivées d'immigration" dans Un président ne devrait pas dire ça. Dans cet ouvrage de 663 pages, il fustige également la lâcheté de juge et des magistrats. François Hollande est également revenu sur l'épisode des "sans dents", expression avec laquelle le Président surnommaient les pauvres selon Valérie Trierweiler. Si le président de la République s'est défendu de toute moquerie en employant cette expression, son ex-compagne a publié dans la foulée des messages attribués à François Hollande venir contre-dire cette défense.

À écouter également dans ce journal

- Les avocats de Salah Abdeslam ont annoncé qu'ils renonçaient à défendre le seul survivant des commandos terroristes du 13 novembre, devant la volonté de leur ex-client de se murer dans le silence.

- Le président russe Vladimir Poutine a accusé jeudi la France d'avoir cherché à "envenimer la situation" en forçant la Russie à mettre son veto au projet de résolution à l'ONU sur l'arrêt des bombardements en Syrie.

- Le Conseil d'État vient de valider la fermeture des 72 magasins présents dans la Jungle de Calais, pour préparer la démantèlement du campement.

- Pour la première fois, une Française a été autorisé à être inséminé avec le sperme de son mari décédé. Atteint d'un cancer incurable, le défunt avait fait congé son sperme avant sa mort.

- Une lycéenne handicapée par la maladie de Lyme a finalement obtenu gain de cause et ne sera pas obligé de changer d'établissement après la mobilisation de ses camarades. Comme deux établissements scolaires sur 3, son lycée du 16e arrondissement de Paris n'était adapté aux handicapés.

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