Le journal de 14h : l'homme abattu portait une ceinture explosive factice

L'homme tué par les policiers, jeudi 7 janvier, devant un commissariat du XVIIIe arrondissement, portait une ceinture d'explosifs factice.

L'équipe de déminage du laboratoire central de la préfecture de police de Paris a pu constater que l'ensemble de fils dépassant de ses vêtements ne représentait aucun danger. Le quartier de Barbès reste néanmoins bouclé et les élèves de deux écoles à proximité de la rue de la Goutte d'or sont confinés. 

Pour rappel, vers 11h55, un individu - dont on ne connaît toujours pas l'identité - s'est présenté à l'accueil du commissariat situé au 34 rue de la Goutte d'Or, armé d'un couteau ou d'un hachoir. Il a tenu des propos menaçants, crié "Allah Akbar" et aurait blessé un fonctionnaire. Les policiers présents sur place ont alors effectué un tir de riposte pour neutraliser l'individu qui est décédé environ un quart d'heure après l'arrivée des secours. 

Un témoin raconte la scène au micro de RTL : "Il était devant le commissariat, il a voulu parler avec eux (les policiers, ndlr), ils n'ont pas voulu parler avec lui, il s'est énervé, il a fait un geste, ils ont cru qu'il avait un couteau, en fait il n'a pas sorti de couteau. Ils sont venus, il y en a un qui lui a dit de reculer, il n'a pas voulu, donc il lui ont mis deux ou trois balles. Il est tombé direct, raide. Des explosifs, des armes, nous on a rien vu. On a appris après qu'il en avait. De ce que j'ai vu, il n'a pas essayé de s’exposer, il n'a pas fait de geste", 

Les syndicats de la police sont très inquiets de ce geste, ils voient là la main de Daesh dont les dignitaires ont appelé à attaquer les forces de l'ordre françaises.

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À écouter également dans ce journal

- Au moment de la fusillade, François Hollande rendait justement hommage aux trois policiers tombés sous les balles lors des attentats, il y a pile un an. "Ils sont morts pour que nous puissions vivre libre", a-t-il déclaré avant de tenir un discours de fermeté, exposant les mesures destinées à renforcer les forces de sécurité.

- Patrick Henry a obtenu sa remise en liberté conditionnelle. Le tribunal de Melun s'est prononcé ce jeudi sur la 5e demande de l'homme de 62 ans condamné à la perpétuité pour le meurtre d'un enfant, en 1977. Libéré une première fois en 2001, il était retourné en prison pour trafic de drogue.

- Après l'analyse d'échantillon d'air, le Japon n'a constaté aucun changement dans le niveau de radioactivité au-dessus de son territoire, malgré l'annonce d'un essai de bombe H en Corée du Nord

- Les bourses chinoises sont affolées. Cette nuit, elles ont fermé moins d'une demie heure après leur ouverture, en baisse de 7%. L'onde de choc se répercute en Europe où Paris ouvert en baisse de 3%.

- Renaud "pète le feu" ! Il l'a annoncé sur Facebook. Après 180 jours sans alcool, le chanteur a terminé son album qui doit sortir en mars. Il sera ce soir au grand rassemblement organisé en hommage aux victimes.

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