Le journal de 12h30 : loi Travail : des opposants parisiens interdits de manifestation par la préfecture

Des opposants à la loi Travail ont reçu ces derniers jours des interdictions individuelles de manifester mardi 17 mai à Paris. Ces documents sont notifiés par la préfecture de police. L'objectif est d'éviter de nouvelles violences. C'est la première fois que de telles restrictions individuelles, prévues par les dispositions de l'état d'urgence, sont prononcées dans la capitale. La préfecture explique que cela vise les personnes ayant déjà été identifiées comme fauteurs de troubles lors des manifestations précédentes. 

Cette initiative est une alternative à l'assignation à résidence. L'action antifasciste Paris-Banlieue, dont plusieurs militants sont visés par la préfecture a prévenu que la décision ne serait pas respectée sur son site internet en déclarant : "Vous voulez nous faire sortir par la porte? On rentrera par la fenêtre…"

À écouter également dans ce journal

- C'est une semaine de grève tous azimuts qui s'annonce et cela commence avec les chauffeurs routiers qui ouvrent le bal à partir de 22h. Ils rejoignent la protestation car d'après les syndicats de transports, le texte pourrait leur faire perdre environ 10% de leur salaire notamment sur leurs heures supplémentaires. Les heures supplémentaires vont partie intégrante de leur revenu puisqu'elles représentent 1/4 de leur salaire. Selon les opposants, le taux horaire passerait à 11 euros au lieu de 15 euros, soit une perte sèche de 1.300 euros par mois. 

- Vitry-sur-Seine : deux jeunes femmes se trouvent entre la vie et la mort après qu'une voiture se soit encastrée dans la vitrine d’une sandwicherie, les frappant de plein fouet, dimanche 15 mai. La berline a percuté une camionnette avant de s'encastrer dans le magasin. L'axe est réputé très dangereux. Il y a quelques mois, une voiture avait déjà foncé dans le restaurant d'en face. 

- Haute-Garonne : des délinquants routiers rencontrent les grands accidentés dans les hôpitaux de la région. Une démarche appuyée par le préfet qui souhaite que ces rencontres aient même lieu pour les candidats au permis de conduire. 

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