L'édito de Jacques Pradel
Nous revenons
aujourd’hui dans l'Heure du Crime sur une affaire de la fin du XVIIIe siècle qui a provoqué
une véritable psychose pendant trois longues années, dans une région reculée de
notre pays, aux confins du Vivarais et du Gévaudan.
Nous partons sur les traces sanglantes d’un animal inconnu, qui a attaqué 250 personnes, en majorité des femmes et de jeunes enfants entre avril 1764 et juin 1767, faisant – au moins – 130 morts et 70 blessés !
Cette affaire de
« la bête du Gévaudan » a fait couler autant d’encre que
de sang. Des dizaines de livres, des milliers d’articles, des documentaires,
des films de fictions, qui se sont inspirées des hypothèses émises au fil du
temps par des historiens, des journalistes? des zoologues… et même des
criminologues !
Et pourtant, on peut
dire que le mystère plane encore aujourd’hui sur l’auteur de cette
tragédie : un loup, un ours, une hyène, un singe cynocéphale, c'est-à-dire à tête
de chien, ou alors un hybride entre un chien et un loup, avec la possibilité que
« la bête » ait été même téléguidée par la main diabolique et
criminelle d’un sadique pervers...
Mon invité, Pierric
Guittaut, pense avoir résolu l’énigme. Après une longue enquête personnelle, il
vient d’en publier les conclusions aux éditions de Borée, dans un livre qui
s’intitule « La Dévoreuse ». Avec lui, nous allons
donc découvrir l’identité de la bête et, s’il ne se trompe pas, on pourra
constater une fois de plus que la réalité dépasse toujours la fiction !
Pierric Guittaut, écrivain, auteur du livre « La Dévoreuse » publié en mai 2017 aux éditions De Borée.
Vous pouvez à tout moment soumettre une affaire à Jacques Pradel. Laissez votre message avec les principales informations nécessaires à l'équipe de l'émission pour programmer, peut-être prochainement, ce fait-divers dans L'Heure du Crime.
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