"Un train peut en cacher un autre" alertent les panneaux placés aux abords des passages à niveau. Tout le monde connaît cette phrase. Pourtant en 2015, vingt-sept personnes ont trouvé la mort à un passage à niveau. Le chiffre a été divisé par deux en dix ans. Toutefois, 98% de ces accidents sont dus à des comportements à risque. Pour lutter contre cela, la sécurité routière lance une nouvelle campagne de sensibilisation, un an seulement après la précédente.
Trop de véhicules continuent à franchir les voies lorsque retentit le signal automatique. La sécurité routière a, en conséquence, décidé d'intégrer les passages à niveau aux GPS. La marque Tom Tom l'expérimente, et cela devrait être bientôt généralisé à tous les systèmes. Des radars de vitesse et de non franchissement se multiplient également devant les barrières. Cent vingt-deux ont été installés, mais les infractions augmentent, ce que déplore SNCF Infra.
L'entreprise a donc poursuivi la sécurisation des passages à niveau les plus dangereux. Leur nombre a été divisé par trois en 20 ans. Six ont été supprimé en 2015, et quatre depuis le début de l'année 2016. La mise en place de détecteurs d'obstacles est aussi expérimentée sur sept points de passages, pour alerter le conducteur d'un train de la présence d'un véhicule sur les voies. Enfin, des autocollants "barrières cassables" sont désormais posés sur certaines installations, pour informer les usagers qui seraient coincés. Un Français sur cinq a déjà franchi un passage à niveau en ne respectant pas la signalisation.
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