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La chute des rois du rapt
Au début des années 1970, en France, la mode est à l'enlèvement des grands patrons et de leur famille, pour motifs politiques ou crapuleux.
Jacques Pradel
Crédit : Elodie Grégoire
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Jacques Pradel
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Bonjour à tous !
A la une de L'Heure du Crime, l’épidémie de rapts qui a bouleversé la France et mis sur les dents l’ensemble du 36 quai des Orfèvres, dans les années 1970…
Le kidnapping n’est pas une spécialité française. Elle a été longtemps la marque du grand banditisme américain, dans les années 1930 surtout. Ensuite c’est l’Italie qui a pris le relais, à l’époque des brigades rouges, avec des rapts à caractère politique qui se sont d’ailleurs toujours très mal terminés.
En France , tout commence le 31 décembre 1975, avec le rapt du PDG de la maison de disque Phonogram. En février 1976, c’est l’enlèvement également spectaculaire du jeune directeur de la société automobile Saab France. Avril 1977, nouvel enlèvement crapuleux, la victime est le patron de Fiat France.
Le 9 août de la même année, c’est au tour de Bernard Mallet, un banquier, d’être enlevé sous les yeux d’une équipe de la BRI qui pistait les kidnappeurs depuis plusieurs semaines. Et le 23 janvier 1978, le Baron Empain qui dirige un grand groupe international est kidnappé avenue Foch à quelques dizaines de mètres de son domicile…
Mon invité, Claude Cancès, ancien patron du 36, nous raconte dans un instant comment la PJ et les enquêteurs de la "Crime" ont mis au point une riposte qui a permis de libérer tous ces otages en récupérant à chaque fois des rançons fabuleuses…
Invité : Claude Cancès, ancien directeur de la Police Judiciaire de Paris
