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L’inconnue de la forêt
REPLAY - Les coulisses d’une enquête qui a permis d’identifier le corps d’une jeune femme martyrisée, abandonnée dans une forêt du Jura.
Deux gendarmes mobilisés dans une forêt (illustration)
Crédit : SEBASTIEN BOZON / afp
L'édito de Jacques Pradel
Emission spéciale en partenariat avec le Parisien/Aujourd’hui en France. A la Une de l’heure du crime ce soir, l’histoire d’une enquête de gendarmerie qui a permis avec le concours de la Suisse et de la Roumanie de résoudre une affaire mystérieuse, une véritable énigme criminelle dont le premier acte se situe en France, dans un bois proche de la petite commune du Frasnois, dans le Jura.
Le 15 décembre 2016, un promeneur découvre le corps martyrisé d’une jeune femme de 18 ans le corps lardé de coup de couteaux.. 26 au total. Mais l’autopsie démontrera que ces blessures n’étaient pas mortelles ! Elles étaient destinées à faire souffrir la victime !
Ce sont des coups très violents portés au visage au point de le rendre méconnaissable, qui ont causé la mort.
Les experts de l’ircgn, l’institut de recherche criminelle de la gendarmerie, vont réussir avec le concours de généticiens, une reconstitution du visage de la jeune femme qui permettra avec l’aide providentielle de policiers suisses, d’identifier formellement Mihaela, une jeune roumaine tombée dans les griffes d’un réseau de proxènètes qui la prostituaient sur les trottoirs de Lausanne.
Les enquêteurs
réussiront aussi à identifier grâce à un ADN masculin trouvé sur place, le
meurtrier présumé de la victime. Un travailleur frontalier qui admet avoir eu
une relation sexuelle avec elle, mais qui nie toute participation au crime.
Avec nos invités on vous raconte les coulisses de cette enquête qui comporte
encore de nombreuses zones d’ombre mais qui constitue déjà un succès remporté
grâce à la coopération internationale.
Nos invités
Nicolas Jacquard, journaliste au Parisien, Maxime Courché, chroniqueur judiciaire au Progrès du Jura, Pierre Guyomarch, anthropologue biologiste, il a créé avec l’Université de Bordeaux la méthode de reconstitution faciale utilisée aujourd’hui par l’IRCGN.
