L’État a annoncé jeudi 3 novembre qu'il cédait 4,73% du capital de Renault pour ramener sa participation à 15,01%. Cela va rapporter 1,2 milliards à l’État. Financièrement, il ne s'agit pas d'une bonne opération pour l’État et pour Renault. L’opération ne rapporte que 55 millions de plus-value à l’État entre le moment où l’Agence des Participations a acheté les 4,73% en 2015 et, aujourd’hui, au moment de la vente.
Ce n’est donc pas une opération financière à proprement parler, mais c’est une opération qui clarifie les choses au moment où Renault-Nissan a besoin d’un peu de sérénité pour devenir le premier constructeur mondial. Car c’est ce qui va se produire à la fin de l’année dans une quasi-indifférence générale ! Devant Toyota, Volkswagen, Ford ou General Motors.
Finalement, l’État revient ni plus ni moins à sa situation de 2015. En fait, l’État et Renault, c’est comme une vieille saga familiale, avec ses rancœurs, ses trahisons et ses non-dits. C’est Vipère au poing, "Folcoche" et "Brasse-Bouillon", la mère castratrice et le rempart.
L’État, c’est la régie Renault puis la privatisation. C’est Carlos Ghosn convoqué à l’Élysée par Nicolas Sarkozy, qui refuse que Renault fabrique ses Clio en Turquie. Et c’est le bras de fer entre le jeune Ministre de l’Économie Emmanuel Macron et le vieux briscard industriel Carlos Ghosn, sur l’obtention des droits de vote doubles accordés à l’État sur les décisions stratégiques du groupe.
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