Il n’avait jusqu’à présent donné aucune consigne aux chefs d’établissements pénitentiaires, afin de ne pas mettre de l’huile sur le feu, c’est maintenant chose faite. Dans un courrier de deux pages adressé aux chefs d’établissements pénitentiaires, Stéphane Bredin, directeur de l’administration pénitentiaire, vient de leur demander de prendre des sanctions contre le personnel gréviste.
Statutairement, les surveillants pénitentiaires sont privés de droit de grève. Mais l’administration tolérait celle-ci, le temps des négociations. Le problème c’est qu’aujourd’hui, ces négociations sont au point mort.
Finie la tolérance donc. En plus d’une retenue de salaire depuis le samedi 20 janvier, les surveillants pourront être frappés par des sanctions disciplinaires allant de 5 à 15 jours d’exclusion temporaire avec sursis selon leur implication dans le mouvement, ce jour du 24 janvier.
Stéphane Bredin pévoit que de nouvelles consignes seront adressées demain aux chefs d’établissement pour garantir "le traitement fluide des sanctions", et il conclue son courrier en saluant "la détermination et le courage que vous démontrez depuis 15 jours […] malgré la fatigue qui gagne".
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.