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Les otages libérés à leur arrivée à l'aéroport de Villacoublay, le 30 octobre 2013. Un an et demi après, Jean-Marc Gadoullet n'a pas été payé.
Crédit : AFP
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Jean-Marc Gadoullet publie Agent Secret. Missions à hauts risques, diplomatie parallèle, négociations avec des preneurs d'otages, l'ancien espion dévoile son quotidien. Pendant onze ans, Jean-Marc Gadoullet a été agent au 11e choc, l'unité d'élite du service d'action de la DGSE. À la retraite, c'est pourtant lui, qui de 2010 à 2013, négocie la libération des sept otages de Vinci et Areva détenus par Aqmi au Niger. Mais l'ancien agent n'a pas été payé pour cette mission, réclame 1 million d'euros qui lui sont dus et dénonce "le sordide univers du business des otages". Cet univers a "tout simplement empêché la négociation que je menais très rapidement, trop rapidement à leurs yeux", dénonce-t-il. Concrètement, les otages auraient pu être relâchés plus tôt si la guerre des réseaux n'avait pas fait rage.
Depuis, Jean-Marc Gadoullet remet en cause la version officielle de la libération des quatre derniers otages, en octobre 2013. Selon le ministère de la Défense, cette libération a été obtenue par Pierre-Antoine Lorenzi, proche de Bernard Squarcini, l'ancien patron de la DGSI. "Si je brise le silence, c'est parce que je ne veux pas qu'une nouvelle fois que des prises d'otages soient réécrites sur le dos de gens honorables", explique Jean-Marc Gadoullet.
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