"Prosélytisme" et "entrave à l'IVG" : le président du Syndicat national des gynécologues (Syngof), Bertrand de Rochambeau, est vivement critiqué par des militants féministes et laïques après avoir justifié son refus de pratiquer l'interruption volontaire de grossesse, qu'il considère comme un "homicide". "Nous ne sommes pas là pour retirer des vies", déclare Bertrand de Rochambeau dans un reportage diffusé mardi 11 septembre sur la chaîne TMC.
Les gynécologues sont "vent-debout" contre ces déclarations, assure Michel Cymes. Face aux critiques, Bertrand de Rochambeau a invoqué sa clause de conscience pour légitimer son refus de pratiquer un IVG. Mais Michel Cymes rappelle qu'une telle clause oblige le médecin à "communiquer immédiatement le nom de praticiens susceptibles de réaliser cette intervention".
"Scandaleux !", a réagi sur Twitter la coprésidente du planning familial, Véronique Séhier, pour qui "la clause de conscience est une entrave aux droits des femmes et à leur santé". Le Collectif national pour les droits des femmes a pour sa part estimé, sur le même réseau social, que Bertrand de Rochambeau "fait ouvertement de la pub aux lobbys anti-IVG".
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