La maire de Mitry-Mory, Charlotte Blandiot-Faride, était à la Sorbonne, ce jeudi 26 octobre, pour la présentation des réponses du gouvernement aux émeutes qui ont secoué le pays au début de l'été après la mort de Nahel. Au micro de RTL, l'édile de la commune de Seine-et-Marine réagit aux mesures "régaliennes" d'Élisabeth Borne.
"J'ai entendu la Première ministre et ses ministres nous dérouler un certain nombre de mesures qui parlent beaucoup de sanction et de répression. J'attendais une vision un peu plus globale (...) qui vise à apaiser la République et à faire République tous ensemble", explique la maire de Mitry-Mory. Le gouvernement a décidé de miser sur la carte de la fermeté.
Il a notamment l'encadrement de jeunes délinquants par des militaires ou encore des sanctions contre les parents "responsables financièrement des dommages causés" par un enfant mineur. "Je n'y vois pas forcément d'inconvénient. Ce que je regrette, c'est qu'en amont, on ne prenne pas en considération les difficultés que peuvent avoir les familles", poursuit Charlotte Blandiot-Faride.
Globalement, l'élue communiste pointe plusieurs manques dans les annonces gouvernementales. "Pour nous, le compte n'y est pas tout à fait. On est quatre mois après les émeutes. On attendait quelque chose de plus ambitieux", estime la maire de Mitry-Mory à RTL.
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